M. Abderraouf Ayedi a répondu, jeudi 19 avril 2012, à ses détracteurs sur les ondes de Mosaïque FM. Etant démis de sa charge de secrétaire général par intérim du CPR, il a accusé certains membres du gouvernement appartenant à son parti de lui mettre les bâtons dans les roues. Ces derniers auraient pour objectif d'avorter ses tentatives de structurer le CPR politiquement. Il a appelé les leaders du Congrès pour la République à réagir. Abderraouf Ayedi considère par conséquent que cette décision est nulle et non avenue. Les personnes à l'origine du problème n'ont aucune légitimité. Lors d'une conférence de presse tenue auparavant à l'hôtel El Mouradi Africa, Imed Daymi, porte parole du CPR, avait annoncé que dans le but de « sauver le parti », le Bureau politique a décidé de retirer sa confiance à Abderraouf Ayedi. Ce dernier n'est plus, par conséquent, secrétaire général par intérim du parti. La conférence a enregistré la présence d'un certain nombre de militants du parti, des députés à la Constituante, dont Taher Hmila et Samir Ben Amor. Quelques membres du gouvernement provisoire ont également pris part à la conférence. Le Bureau politique du parti a également décidé de ne pas prendre en considération les déclarations de l'ex secrétaire général par intérim. Ce dernier avait, en effet, envoyé un télégramme au « parti des forces libanaises » dans lequel il a félicité les « camarades militants pour la liberté et la démocratie ». Une action qui lui a coûté sa place au sein du parti. Les conflits continuent au sein d'un parti qui se divise en deux, les modérés et les durs pour ne pas dire extrémistes.