L'UTAP, Union Tunisienne de l'Agriculture et de la Pêche, a refusé le prix de vente de l'œuf, fixé par le ministère du Commerce et de l'Artisanat, à 140 millimes, à la production. Dans un communiqué rendu public, l'organisation agricole estime que ce prix ne convient pas à l'évolution du coût de production. « Le ministère du Commerce a fixé ce prix, sans consulter les professionnels pour un éventuel accord. Cette démarche est en contradiction avec la loi en vigueur, laquelle insiste sur la liberté des prix au niveau de la production ». M. Ahmed Hnider Jarallah, président de l'UTAP, a indiqué que les aviculteurs, bien qu'ils dénoncent cette décision unilatérale, sont disposés à négocier avec les parties concernées pour maîtriser et rationaliser les prix, en cas de nécessité : « L'intérêt national exige, de la part de tous les intervenants, une action commune, qui préserve les intérêts de tous, permet de promouvoir le secteur et fait face à toutes les difficultés rencontrées au niveau de la production, de la commercialisation et du stockage ». Le ministère du Commerce et de l'Artisanat avait décidé de réduire, à partir de lundi 23 avril 2012, les prix de vente des œufs à la production, en gros et au détail pour préserver le pouvoir d'achat du citoyen. Ces prix ont été fixés ainsi: Prix de vente de l'œuf à la production: 140 mill. Prix de vente de l'œuf en gros: 144 millimes. Prix de ventre de l'œuf au détail: 150 mill Prix de vente des quatre unités d'œufs: 600 millimes. Ces prix ont été fixés, d'après le département du commerce, en se basant sur une marge bénéficiaire préservant les intérêts du producteur.