Le Front de la Réforme, parti islamiste de tendance salafiste qui prône la chariaa, comme seule référence, vient d'obtenir son visa légal. Son président serait Mohamed Khouja, l'un des islamistes jugés dans des agressions contre des citoyens dans les années 1980. Son objectif premier est de rassembler les musulmans en Oumma, Nation, islamique. L'autorisation a été accordée par le gouvernement Jebali, numéro 2 du mouvement islamiste modéré, Ennahdha, au pouvoir, et publiée fin mars au journal officiel de la République tunisienne. C'est le deuxième parti islamiste, après Ennahdha, à entrer sur la scène politique tunisienne qui compte quelque 120 formations.