Le peuple tunisien a donné un mandat à l'Assemblée nationale constituante, pour établir une Constitution principalement dans un délai d'un an. La légitimité politique électorale de l'ANC a pris fin le 23 octobre 2012. Aujourd'hui, les gouvernants provisoires usent de tous les procédés pour remettre en cause cette échéance du 23 octobre 2012 dans un climat de tensions et d'incertitude, marqué par des flambées de violences. La polémique autour de la date du 23 octobre et son impact juridico-politique sur la fin de la légitimité électorale ne cesse de prendre de l'ampleur au milieu d'un antagonisme profond entre les différentes parties du paysage politique .Dès lors, se pose la question de la légitimité de l'Assemblée nationale constituante. La solution idoine serait donc d'arriver à un consensus, ou au moins à un accord, le plus large possible, entre les partis représentés à l'ANC pour prolonger le mandat, le temps nécessaire pour adopter la Constitution et organiser les nouvelles élections. Une période supplémentaire de six mois, voire d'un an maximum, est suffisante. Un tel accord nous épargnera la contestation de la légitimité de l'ANC, qui ne pourra qu'envenimer une situation politique déjà tendue. « La Tunisie entre les tiraillements de légitimité et la crise économique et sociale » fera l'objet d'un débat qui sera organisé par la section d'El Massar d'Hammamet 2 ce dimanche 4 novembre au cinéma El Inchirah, au centre commercial d'Hammamet, à 10h00. Le débat sera animé par le militant Jouneidi Abdeljawad et Nadia Chaabane, membres à l'ANC.