Depuis l'annonce de la création d'un front politique et électoral unissant les trois partis de l'opposition (Nidaa Tounes, Al Jomhouri, Al Massar), les déclarations faites par les leaders et membres de ces partis ont un point commun : l'Union pour la Tunisie est un nouvel espoir pour les assoiffés de démocratie, notamment après l'échec de l'actuel gouvernement. La secrétaire générale d'Al Joumhouri, Maya Jeribi, a affirmé, mardi 29 janvier 2013 sur Express FM, que ce trio, main dans la main, pourrait évoluer vers d'autres perspectives plus larges : « Il s'agit, entre autres, d'une nouvelle force capable de rétablir l'équilibre sur la scène politique du pays. Cette alliance a été, également, créée afin de surpasser les erreurs et les défaillances des premières élections ». Mme. Jeribi a précisé que l'Union pour la Tunisie ne sera en aucun cas tolérante avec les anciens RCDistes : « Aujourd'hui, les Tunisiens sont conscients et convaincus que Nidaa Tounes n'a rien à voir avec le RCD dissous. Ce front politique reste ouvert à d'autres partis pour servir l'intérêt du pays ». Maya Jeribi a confirmé les dires du fondateur de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi : « Ce front est et sera, sans aucun doute, capable de redonner de l'espoir au peuple tunisien ». Elle a argumenté sa déclaration en abordant les défaillances et les échecs du gouvernement de la troïka au pouvoir en cette période transitoire.