Le président de l'Association de la défense des droits des blessés de la Révolution, Adel Ben Hzez, a évoqué, lors de son passage vendredi 11 octobre 2013 sur Mosaïque FM, la grève de la faim observée par les blessés de la révolution et les dessous de leur visite au Palais de Carthage qui n'a pas obtenue le résultat espéré. M. Ben Hzez a indiqué que l'association a refusé les nominations des blessés et des membres de familles des martyrs dans le secteur public, car ces nominations étaient bien en dessous des espérances de l'association et ne garantissaient pas les droits des blessés : « On ajoute à cela que les salaires variaient entre 350 et 450 dinars par mois ». Il a affirmé que la liste finale des blessés de la Révolution n'a toujours pas été publiée et que les autorités ne fournissent pas les efforts nécessaires pour l'établir. Adel Ben Hzez a même cité le nom de Jamel Raouefi au gouvernorat de Kasserine qui demandait une commission de 500 dinars aux citoyens pour inscrire leurs noms en tant que blessés de la Révolution. Selon Adel Ben Hzez, la commission des blessés et des martyrs de la Révolution au sein de l'Assemblée nationale constituante ne leur a apporté aucun soutien devant la justice. Pourtant, des avocats se sont dévoués à leur cause corps et âme.