De nouveaux et graves cas de rage animale ont été signalés à Sejnane et à Bizerte-sud. Les autorités sanitaires relevant du ministère de l'Agriculture ont été mobilisés d'urgence pour circonscrire cette maladie dangereusement infectieuse et qui a fait, dans un passé récent, des victimes humaines dans la région. La mise en observation des chiens vecteurs de cette maladie endémique dans un espace aménagé à cet effet a été la première mesure prise dans l'attente d'un diagnostic plus complet. Au lendemain du décès de deux personnes dans le gouvernorat de Bizerte, les autorités ont mis au point un plan d'urgence pour le dépistage et la prévention. Apparemment les résultats se sont avérés peu conformes aux « efforts consentis et aux mesures décidées » puisque la maladie continue à sévir parmi les animaux avec un risque élevé qu'elle atteigne les humains. Et la question est de savoir, en l'occurrence, si les interventions et autres stratégies de prévention et de lutte ont été établis par des gens à la compétence prouvée. La rage a été éradiquée depuis bien longtemps en Europe, grâce notamment à une politique de vaccination antirabique préventive. Il y a eu recours, entre autres mesures, aux appâts vaccinant dispersés dans la nature ou servis aux chiens domestiques. M. BELLAKHAL