Les protestations contre la loi de Finances 2014 pourraient avoir de sérieuses répercussions. C'est ce qu'a déclaré le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES), dans un communiqué rendu public mercredi 8 janvier 2014. Le FTDES a, ainsi, mis en garde contre le danger que pourrait avoir l'accroissement du nombre des contestataires qui s'opposent à la loi de Finances 2014, citant également les mécontentements exprimés par les syndicats du travail, du patronat et des agriculteurs concernant certaines dispositions de cette loi. Le FTDES a estimé que l'absence du dialogue avec les parties concernées par la fiscalité au cours de l'élaboration de cette loi et son adoption par l'ANC ont suscité la colère des différentes catégories sociales. Selon le FTDES, l'Etat aurait dû mobiliser des ressources financières publiques à travers la réduction des dépenses de gestion, accrues en raison des recrutements arbitraires et des nominations coûteuses. Des ressources fiscales auraient également pu être mobilisées auprès du secteur formel qui représente 40% du PIB et à travers l'augmentation de la contribution des affiliés au régime forfaitaire (environ 400 mille personnes), lit-on dans le même communiqué.