Dans la matinée du mercredi, un tracteur, ou peut-être un camion de la municipalité stoppe devant un café du centre de Bizerte, provoquant un embouteillage monstre. Pas pour longtemps car, l'action a duré quelques secondes, le temps que deux ou trois ouvriers sautent du véhicule, se ruent vers la terrasse du café, ramassent quelques chaises, les balancent dans la benne et repartent, en criant à qui veut les entendre que l'occupation des trottoirs et des terrasses est interdite. Nous avons applaudi à tout rompre cette opération désirée par tous les citoyens, privés des espaces qui leur reviennent de droit et que des négociants, commerçants et autres artisans leur ravissent, obnubilés par leur goût du lucre. Et nous pensions dans notre sotte crédulité que nos autorités municipales avaient entendu l'appel de la raison et qu'elles s'étaient engagées dans cette initiative citoyenne généralisée de restitution des trottoirs à leurs ayant-droits. Hélas ! ce n'était qu'une action conjoncturelle, isolée, brusque et unique, destinée à frapper les esprits. Car, ailleurs, tout continuait « normalement ». D'ailleurs, le lendemain même, le même café, théâtre de l'action est retourné à son « habitude », celle d'investir le trottoir et de dépasser les limites à lui accordées. Mais, messieurs, personne n'est dupe aujourd'hui, et chacun est capable de reconnaître le sérieux d'une action et faire la part des opérations pipeau. M. BELLAKHAL
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