Retour à Tunisie-Sucre, après que des « éclaircissements » ont été donnés sur les différentes sortes de nuisances provoquées par l'usine. Explications purement techniques et alambiquées, vite mises en pièces par des experts qui ne voyaient dans ces arguties qu'un « stratagème des responsables pour fuir leurs responsabilités vis-à-vis de la ville et des citoyens ». L'affaire a été oubliée et la société civile semble s'être résolue à accepter les explications des techniciens de Tunisie-Sucre, alors que les défenseurs de l'environnement ont préféré baisser les bras. De nouveaux désagréments viennent de remettre l'affaire sur le tapis. Des démissions dans le personnel technique qui dénonce des dysfonctionnements dans la gestion de l'entreprise et dans son organisation. C'est que, semble-t-il, il existe plusieurs dirigeants dont les décisions ne sont pas toujours en concordance. De passage du côté des entrepôts de Tunisie-sucre, j'ai personnellement relevé l'effondrement d'un mur du magasin dans lequel on entasse une production de sucre en mal d'écoulement. Ce pan de la cloison repose actuellement sur ce qu'on nous a dit être la station d'épuration. En outre, le témoignage d'un pêcheur opérant sur le canal vient confirmer la poursuite de rejets. Il a rapporté que de larges étendues sur le canal se trouvent couvertes d'une couche marron suite à des écoulements constatés d'une citerne vers la mer. Renseignements pris auprès de spécialistes, ce produit rejeté dans la mer serait de la mélasse. D'après des informations fiables, TS disposerait de plus de 3000 tonnes de mélasse en « mauvais état et non commercialisable » et qui ne peut servir ni à la fabrication de la levure ni de l'alcool, ni comme aliments pour le bétail. Ne sachant quoi en faire, la direction de TS aurait-elle décidé de s'en débarrasser dans les eaux du canal ?Cela porte à le croire. Selon des acteurs des sociétés de protection de l'environnement et de la nature, qui préfèrent « garder l'anonymat » (Mais pourquoi donc ?!), la direction de TS continue à agir dans le plus grand mépris des lois et règlements régissant la protection de l'environnement et préfère ignorer les éventuelles tragédies que de tels procédés peuvent déclencher. Pour d'autres, la fermeture de l'usine est envisageable. Dès lors, leur crainte est grande pour la perte des centaines d'emplois qu'une telle entreprise a générés. M. BELLAKHAL
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