MDP: instrument de production propre à promouvoir: La Tunisie, consciente de l'enjeu d'accélérer la mise en place de projets de Mécanisme de développement propre (MDP) ne cesse de s'investir dans ce domaine. Ces efforts ont été couronnés, depuis 2006, par l'enregistrement auprès du conseil exécutif du MDP, de deux projets d'envergure portant sur la récupération et le torchage du méthane dans une dizaine de décharges contrôlées réparties sur tout le territoire du pays. Les réductions d'émissions attribuées à ces deux projets s'élèvent à 6 millions de tonnes équivalent CO2. L'ensemble des projets relevant des secteurs de gestion des déchets, de maîtrise de l'énergie, des énergies renouvelables, de l'industrie et du transport, déjà approuvés par l'Agence nationale des déchets(AND), représentent un potentiel de plus de 40 millions d'unités de réduction certifiées d'émissions (URCEs). Volonté de promouvoir la filière des agrumes Les quantités d'agrumes exportées ont atteint jusqu'au 2 Février 2010, environ 7435 tonnes, selon le journal « El Falleh ». Les principaux clients des agrumes tunisiens sont la France, qui accapare à elle seule près de 84% des exportations de maltaises, 16% de ces exportations sont destinées aux autres marchés, dont le marché libyen. La production nationale d'agrumes a enregistré une évolution remarquable, avec une production annuelle de l'ordre de 300 000 tonnes, contre 240 000 tonnes au cours des dernières années. Le potentiel à l'export est estimé à 25 mille tonnes, dont 23 mille tonnes de maltaises. Ces résultats positifs sont le fruit des efforts déployés par le pays afin d'améliorer la compétitivité de cette filière agricole. Faut-il le rappeler ? La Tunisie a mis en place au cours de la dernière décennie une série de programmes visant à développer la production d'agrumes. Ceux ci, ont trait, notamment, à la consolidation de la plantation des maltaises (40 à 60 mille nouveaux plants par an). Le but est d'offrir de nouvelles variétés de maltaises qui répondent aux standards de sécurité et de qualité en vigueur. Appel pour l'augmentation du capital de la BAD Les gouverneurs régionaux de la banque africaine de développement (BAD), réunis à Tunis le 12 février 2010, ont appelé à l'unanimité à une augmentation générale du capital de la BAD. Dans leur communiqué final publié à la fin de la rencontre, les gouverneurs régionaux indiquent « qu'une augmentation générale du capital de 200% permettrait à la banque de servir les pays clients et leurs entités ». L'approbation de la proposition d'augmentation générale de capitale se fonde également sur l'importance de s'assurer que des ressources soient disponibles pour faire face au réchauffement planétaire, qui pourrait éventuellement compromettre, dans une large mesure, les perspectives de développement en Afrique. Sans une telle augmentation, souligne le communiqué, la BAD serait amenée à limiter ses activités de prêts, en procédant à des ajustements substantiels de ses programmes de prêts au détriment des pays africains qui ne sont pas encore complètement remis des effets de la crise financière mondiale. Perspectives prometteuses pour l'agriculture biologique Les superficies consacrées à l'agriculture biologique ont atteint 285 mille hectares, contre 8900 en 2000, 18600 en 2002 et 300 hectares en 1997. En 2009, la production de l'agriculture biologique a augmenté de 200%. La moyenne de production végétale a atteint en 2008, 170 mille tonnes, contre 30 mille tonnes en 2004 et 9 mille tonnes en 2002. La valeur des exportations a atteint 64 millions de dinars, contre 3,3 millions de dinars en 2003. Depuis l'année 2004, les investissements dans l'agriculture biologique ont atteint 10 millions de dinars par an. Le nombre d'intervenants a atteint environ 1792 en 2008, contre 481 en 2002. S'agissant des superficies consacrées à l'agriculture biologique, elles sont estimées à 130 mille hectares, dont 115 mille hectares d'oliveraies, 6 mille hectares d'arbres fruitiers, 6 mille hectares de plantes médicinales et aromatiques et 2000 hectares consacrés aux grandes cultures et mille hectares de palmiers. Les fourrages et les forets biologiques couvrent une superficie de 155 mille hectares dont 140 mille hectares de plantes médicinales et aromatiques. L'élevage d'ovins, de volailles et d'abeilles biologiques a démarré en 2008. L'objectif tracé est d'atteindre 500 mille hectares de superficies biologiques à l'horizon 2014. L'héliciculture, une filière en plein essor à Jendouba L'Héliciculture, élevage des escargots destinés à l'alimentation, connaît, de nos jours, une évolution remarquable, notamment, dans le gouvernorat de Jendouba. Cette région, propice au développement de cette filière (conditions climatiquesà), a vu, en 2003, le lancement du premier projet dans ce domaine. Premier en son genre au Nord de l'Afrique, ce projet a été initié par un jeune promoteur de la région, plus particulièrement de la délégation d'Ain Drahem, moyennant un coût total de l'ordre de 80 000 dinars. Durant les deux premières années d'activité, la moyenne annuelle de production de ce projet s'est élevée à 6 tonnes, destinées à l'exportation. Une quinzaine de projets d'un coût de 300 000 dinars sont actuellement, en quête de financement et font l'objet d'étude auprès de l'Agence de promotion des investissements agricoles (APIA). Les promoteurs de ces projets ont d'ores et déjà, suivi des cours de formation technique au sein de l'Agence pour s'initier aux techniques d'élevage. Ces projets vont être implantés dans les délégations de Jendouba, Jendouba Nord, Boussalem, Oued Mliz et Ghardimaou. Il convient de souligner que la Banque nationale de Solidarité (BTS) met à la disposition des héliciculteurs, notamment ceux du diplômé du supérieur, une enveloppe de l'ordre de 150 000 dinars pour financer leurs projets.