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Tunisie - M. Mohamed Agrebi : La formation professionnelle, portail de l'emploi
Publié dans Investir En Tunisie le 06 - 07 - 2010

L'enjeu de l'emploi demeure une préoccupation nationale. Tous les acteurs politiques, économiques et sociaux se concertent pour relever les défis, imposés par l'évolution démographique, l'augmentation des demandes additionnelles, le changement de la structure même de ces demandes et les mutations que connaît notre tissu économique.
M. Mohamed Agrebi, ministre de la Formation Professionnelle et de l'Emploi, vient de nous accorder une interview dans laquelle il nous a apporté des éclaircissements sur certains aspects de ce dossier considéré comme l'un des dossiers les plus chauds en Tunisie.
InvestirEnTunisie : Comment évaluez-vous le dossier de l'emploi en Tunisie ?
M. Mohamed Agrebi : L'emploi demeure parmi les constantes et les choix nationaux ayant une priorité absolue. Monsieur le Président de la République attache une importance majeure à ce dossier et lui a réservé plusieurs mesures dans son programme quinquennal 2009-2014. Etant donnée cette importance, des efforts continus sont déployés pour relever ce défi.
Ainsi l'emploi a fait l'objet d'une évaluation rigoureuse et d'une consultation nationale. Cela a abouti à l'adoption d'une réforme de la politique active, mise en application depuis l'année dernière, en vue de conférer aux mécanismes y afférents davantage d'efficacité et d'ouvrir de nouveaux horizons pour les demandeurs d'emploi.
Néanmoins, l'emploi ne dépend pas seulement des instruments et mécanismes instaurés mais reste également tributaire de la conjoncture internationale.
En effet, l'année 2009 a été caractérisée par des difficultés conjoncturelles suite à la crise financière mondiale. Heureusement les effets sur l'économie tunisienne ont été atténués et on peut parler d'une légère reprise même si elle reste prudente et modérée compte tenu des difficultés de certains pays de la zone Euro.
Cette reprise annoncée est fondée sur des indices favorables, citons comme exemple, la croissance des investissements ( IDE et nationaux) qui ont permis la création d'entreprises importantes qui s'installent dans le pays et notamment dans les régions intérieures et qui sont en train de générer des emplois aussi bien pour les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur que pour les autres qualifications.
Il y a deux ans, la communauté nationale a participé à une consultation sur l'emploi. Quelles sont les répercussions de la dite-consultation sur les programmes de l'emploi?
Aucune politique ou stratégie d'ensemble, ciblée sur des objectifs précis, organisée, chiffrée et programmée en faveur de l'emploi ne peut être réalisée efficacement sans la coordination et l'adoption par l'ensemble des partenaires publics et privés.
Partant de ce principe, la stratégie adoptée en matière d'emploi s'insère dans le cadre d'un consensus national où l'approche consultative est constamment préconisée. En effet, la révision profonde de nos instruments en 2009, résultante de ce consensus, est un succès que nous devons, entre autres, à la consultation nationale sur l'emploi et le dialogue national avec les jeunes qui ont été organisés durant l'année 2008 sous l'impulsion du Chef de l'Etat.
Ce débat qui a réuni tous les acteurs du marché de l'emploi tant au niveau régional que national, a permis d'engager une réflexion commune sur les acquis, les défaillances du dispositif de l'emploi, les attentes des demandeurs d'emploi, les nouvelles approches à identifier, les mécanismes à adopter et les méthodes à suivre pour se mettre au diapason des nouvelles mutations internationales.
Il est clair que ce genre de consultation contribue à l'élaboration de la stratégie du gouvernement qui prend en considération les recommandations émanantes pour les appliquer au fur et à mesure sur la base bien évidemment des objectifs fixés dans le programme présidentiel du Chef de l'Etat (2009-2014) qui considère l'emploi comme la priorité des priorités et lui consacre près de 200 mesures spécifiques, représentant plus de 60% de l'ensemble des mesures.
Un axe important de la politique nationale de l'emploi est constitué des programmes actifs de l'emploi. Cet axe a été évalué et une réforme a été menée en 2009 et se poursuivit aujourd'hui pour une meilleure lisibilité et transparence.
Ainsi les mécanismes et programmes ont été regroupés en 7 instruments permettant de mieux cibler notamment les chômeurs de longue durée, particulièrement les diplômés (qu'ils proviennent du système de l'enseignement supérieur ou bien de la formation), de réinsérer les travailleurs licenciés, d'encadrer des promoteurs de petites entreprises. Ces instruments concernent, également, l'emploi à l'échelle régionale en prenant en considération les spécificités et les atouts de chaque région.
Les procédures ont été également simplifiées pour que l'utilisation des programmes devienne plus aisée pour l'entreprise et pour le bénéficiaire.
Aussi, la restructuration des interventions du Fonds National de l'Emploi 21-21 (FNE) a boosté ce mécanisme pour devenir un instrument important en matière de financement. Désormais tous les programmes actifs de l'emploi sont financés par le FNE y compris les programmes gérés par l'ANETI (Agence Nationale pour l'Emploi et le Travail Indépendant), ce qui donne une cohérence accrue à la gestion et permet une évaluation continue de l'impact de tous ces programmes.
Les professionnels révèlent des problèmes envers la révision des instruments tel que le non renouvellement du SIVP, le délai obligatoire de 6 mois avant la signature. De même les professionnels s'interrogent sur le contrat 50%. Quel est votre point de vue ?
A la lumière des mutations que connaît le marché de l'emploi et le développement de ses exigences sur les plans des connaissances et des compétences, nous avons conçu ces instruments comme outils de formation, de pré- qualification et d'aide à l'insertion.
Ce sont des contrats de préparation à la vie active moyennant une formation complémentaire assurée par les services de l'Etat et une prime octroyée également par l'Etat.
La nouveauté introduite par la réforme dans l'octroi de ces avantages, est sa conditionnalité. En effet, les entreprises bénéficiaires s'engagent :
* Premièrement à octroyer au jeune une indemnité complémentaire mensuelle d'un montant au moins égal à la prime accordée par l'Etat.
* deuxièmement à recruter au moins 50% des stagiaires après l'achèvement de leurs stages,
Vous l'avez certainement compris, notre but est de ne pas transformer ces contrats en un emploi fractionné ou limité dans le temps. Au contraire, on vise d'optimiser la relation jeune - entreprise en leur donnant l'opportunité de se connaître mutuellement. Il faut qu'à la fin de l'année du stage, les deux parties tirent profit :
* L'entreprise en ayant la possibilité de repérer les compétences et les personnes qualifiées dont elle a besoin pour améliorer sa compétitivité,
* Le jeune en réussissant à acquérir un savoir faire, une expérience, un perfectionnement et surtout une formation professionnelle en fonction de la demande du marché ce qui complète sa formation académique
En ce qui concerne le délai d'attente de six mois entre l'obtention du diplôme et la signature du SIVP, notre objectif est de permettre au jeune de chercher un emploi avant de se rabattre sur ce mécanisme.
Cette période lui permet d'appréhender de prés le marché de l'emploi et de chercher un recrutement direct dans un emploi stable surtout qu'il existe des profils recherchés par les entreprises et ne justifient pas le passage par une période de stage.
Cette disposition permet, en plus, d'introduire une priorisation dans les demandes afin de donner la priorité aux diplômés au chômage depuis plus de 6 mois.
S'agissant du contrat 50% que vous avez évoqué et qui concerne la prise en charge par l'Etat d'une partie du salaire, cet avantage est destiné uniquement aux entreprises implantées dans les zones de développement régional et les projets à forte valeur ajoutée. Il s'agit d'un ciblage, d'une rationalisation de l'octroi de l'avantage selon des conditions fixées préalablement par la loi.
Notre objectif étant de promouvoir l'emploi des diplômés de supérieur dans les zones prioritaires de développement, de soutenir les projets créateurs de forte valeur ajoutée et de garantir l'emploi pour les diplômés de supérieur notamment les chômeurs de longue durée.
Un des « fournisseurs » importants du marché de l'emploi, est de façon croissante l'enseignement supérieur. Qu'en est-il de la coopération que vous menez avec ses établissements pour bien gérer les intrants du marché ?
Le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi et le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ainsi que les autres départements intervenant dans la formation des ressources humaines poursuivent le même objectif primordial qui reste toujours une meilleure employabilité des sortants des institutions de formation à tous les niveaux.
Partant de cet objectif national, on essaye ensemble d'apporter les ajustements nécessaires pour adapter la formation initiale aux exigences du marché de l'emploi en tenant compte des besoins actuels et futurs ; notre devise étant de « former pour l'emploi ».
En pratique nous œuvrons en étroite collaboration et nous coordonnons d'une façon permanente nos actions afin de bien cibler les spécialités à forte employabilité et éviter celles qui se caractérisent par des difficultés d'embauche.
C'est une démarche progressive et graduelle compte tenu des délais d'adaptation nécessaires à des dispositifs de formation fortement structurés.
Notre stratégie se base sur une gestion du court terme et d'une programmation pour le moyen et le long terme.
A titre d'illustration, et afin de satisfaire un besoin de court terme, le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi a démarré un programme national de formation certifiée en langues (en anglais, français, italien, allemand et espagnol) et de pré-qualification en TIC au profit de 20 mille demandeurs d'emploi diplômés de l'enseignement supérieur (toutes spécialités confondues).
Le but est d'accroître leurs compétences et d'améliorer leur insertion dans le marché de l'emploi national ou bien international. Cette expérience est bénéfique pour améliorer à terme la qualité de la formation dans les langues au niveau des établissements de l'enseignement secondaire et supérieur.
On constate un rôle de plus en plus important de votre ministère dans l'accompagnement des grands projets, comment pouvez-vous nous éclairer d'avance sur ce sujet ?
Le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi considère que la formation professionnelle est le portail de l'emploi.
D'ailleurs la décision du Président de la République de regrouper la formation professionnelle et l'emploi au sein du même ministère reflète le souci d'actualiser les contenus de la formation afin de l'adapter aux besoins grandissant des entreprises économiques et afin d'assurer l'amélioration de l'employabilité des diplômés.
C'est à cette fin, que nos services ont engagé un partenariat avec le secteur de la production et les professionnels, pour réaliser cette adéquation.
Au niveau de la satisfaction des besoins des entreprises et des grands projets, l'apport de la formation professionnelle est considérable. Cet effort a d'ailleurs été salué par les investisseurs étrangers.
Notre action se situe à deux niveaux :
* Satisfaire dans l'immédiat les demandes urgentes de ces entreprises. Dans ce cadre, nous avons réussi à honorer nos engagements en matière d'offre de la main d'œuvre qualifiée conformément à leur demande via une formation « à la carte ». Cette performance est due surtout à la qualité de notre dispositif, de nos centres de formation professionnelle qui ont organisé avec une grande célérité des cycles de formation en étroite coopération avec ces entreprises.
* Prévoir les demandes futures du marché de l'emploi et agir en conséquence : a cet effet, une cellule de veille chargée de détecter les nouveaux métiers a été créée au sein de notre département regroupant tous les ministères techniques et un bon nombre de compétences reconnues dans le domaine.
Cette optique « veille » prend en considération également les recommandations de l'ensemble des études stratégiques qui ont été réalisées ou qui sont en train d'être réalisées à l'instar de l'étude de la stratégie industrielle nationale à l'horizon 2016, l'étude sur l'offshoring, l'étude stratégique sur le tourisme, la santé…
Cette démarche nous permet de dresser un tableau de bord pour anticiper les demandes du marché de l'emploi et de se préparer en conséquence en assurant une planification à moyen et long terme.
C'est ainsi que pour les grandes entreprises qui ont des programmes de recrutement importants, un interlocuteur unique est désigné au sein du Bureau de l'Emploi pour leur faciliter leurs démarches relatives à la recherche et la sélection des candidats et au traitement des demandes pour bénéficier des programmes actifs de l'emploi.
L'emploi est la priorité des priorités mais la gestion de ce dossier est depuis longtemps liée au court/moyen terme. Est-ce que vous comptez mettre en place un programme à long terme pour la gestion de ce dossier ?
Tous les intervenants à savoir le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi, de l'Education, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique mènent ensemble un travail de fond qui s'intègre dans le cadre des orientations politiques générales du pays et qui se base sur les axes fixés par le programme présidentiel pour la période 2009-2014 au niveau de l'enseignement primaire, secondaire, supérieur et de la formation.
L'objectif commun est de consolider cette orientation et accélérer le rythme des réformes et de la rectification de certains choix, afin d'améliorer l'employabilité et cela ne peut se traduire que par la qualité de la formation, de l'éducation et de l'enseignement.
Un travail profond est en train d'être réalisé pour apporter les ajustements nécessaires. Cette année par exemple on a réduit le nombre des spécialités de l'enseignement supérieur au niveau du guide de l'orientation.
L'approche de la refonte à long et à court terme est adoptée également pour la formation professionnelle.
Ainsi, et afin de réaliser un objectif à long terme, le Président de la République a décidé la création des centres pilotes d'excellence. Cette expérience vise à promouvoir et à améliorer davantage les programmes de formation, et de se rapprocher encore plus du niveau des critères internationaux.
L'idée de base pour la création de ces centres est d'en faire une locomotive pour tout le secteur, avec un intérêt particulier pour les spécialités prometteuses et à forte employabilité, grâce à la collaboration et la coordination public-privé.
Les spécificités de ces centres se situent au niveau du fait qu'ils sont réalisés avec la coopération des centres de formations internationaux et d'entreprises économiques multinationales, avec une reconnaissance des diplômes en Tunisie et à l'étranger, ce qui permet d'attirer l'investissement étranger et de fournir des opportunités d'emploi aux compétences tunisiennes, dans d'autres pays.
Pour nos actions à court terme, on intervient aussi bien au niveau de la formation professionnelle basique de la qualification qu'au niveau de la pré-qualification des diplômés de l'enseignement supérieur pour faciliter leur insertion dans la vie professionnelle.
On a mis des instruments au profit de ces jeunes pour bénéficier des heures de formation complémentaire dépassant dans certains cas les 400 heures et permettant de leur attribuer une qualification supplémentaire facilitant leur accès au marché de l'emploi.
Nous sommes très optimistes quant à la stratégie nationale mise en place et rassemblant l'emploi et la formation professionnelle.
Notre ministère accorde une grande importance à l'orientation et l'encadrement des demandeurs d'emploi. Pour ce faire, un travail particulier est effectué sur la qualité des services rendus par nos services. Il faut personnaliser nos interventions et il faut traiter chaque demandeur d'emploi selon la nature de sa demande.
Un autre volet à évoquer est la culture entrepreneuriale chez les jeunes. Il ya beaucoup de marge au niveau de la création des entreprises. Si on parle de l'implantation des grands projets en Tunisie, il ne faut pas oublier que ces projets auront besoin des sous traitants et des fournisseurs de proximité de services en amont et en aval.
Ces jeunes doivent saisir l'occasion pour créer des nouveaux projets autour de ces grandes entreprises.
Encourager davantage la création d'entreprises est un facteur important pour l'emploi. La spécificité régionale est un axe très important dans la création d'entreprises et ce par la mise en place des plateformes d'activités complémentaires en aval/amont pour chaque région selon l'activité économique majeure et ses spécificités de développement. Cette dynamique permet d'absorber beaucoup de demandeurs d'emploi notamment les diplômés de l'enseignement supérieur
Notre schéma de développement fait converger toutes les politiques sectorielles vers la création de l'emploi, exigeant de passer à des paliers de croissance supérieurs.
Cela nécessite bien évidemment des ressources humaines ayant les compétences et les qualifications exigées par le nouveau positionnement économique que nous recherchons. Des ressources humaines capables de s'adapter aux exigences de la compétitivité, aux impératifs de l'économie du savoir et aux mutations technologiques et organisationnelles.
Propos recueillis par Mejdi Chemingui


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