La "Formule Tout Compris" (All Inclusive en anglais), connaît cet été un succès grandissant pour les séjours balnéaires. Le principe est simple: les prix comprennent en plus de l'hébergement et de la pension complète, les boissons aux repas et pendant toute la journée, les prestations de restauration, les activités sportives individuelles ou collectives et l'animation. Cependant cette formule diffère d'une unité à une autre et souvent les normes exigées ne sont bien compliquées malgré des prix exorbitants ! Le contenu de la formule varie en fonction des destinations, voire des établissements dans une même destination. L'objectif recherché à travers cette formule est de permettre au touriste de profiter pleinement de ses vacances sans avoir de soucis d'argent ou de dépassement budgétaire. Cette formule permet une garantie d'occupation plus sûre que pour les formules classiques, l'attraction d'une clientèle différente de la clientèle classique par son niveau plus élevé de pouvoir d'achat et enfin par un cash flow plus grand et assuré d'avance. Ceci sans oublier l'amélioration de l'image de marque et de notoriété du pays, qui grâce à cette formule fait davantage connaître ses hôtels de catégorie supérieure. Mais les clients adeptes de cette formule ne sortent pas de l'hôtel, sauf pour aller à la plage, et encore, ils ont tout payé, chez eux. Ils ont tout à portée de la main à l'hôtel où ils peuvent consommer à volonté. Le besoin de sortir en ville pour faire des achats, ou de faire une excursion, de contacter la population et de voir ce qui se passe hors hôtel, est éliminé par cette prise en charge totale, sans limite au sein de l'établissement d'hébergement. Mais si certains touristes sont de plus en plus attirés par cette formule, d'autres préfèrent l'hôtel classique. C'est vrai que l'all inclusive diffère d'une unité à une autre. Les prestations offertes varient d'un club à un autre. Nous constatons dans certaines unités un manque total de normes applicables aux prestations en all inclusive correspondant à de nouvelles donnés de qualité. Cela se manifeste notamment au niveau de la nourriture. La qualité des buffets offerts laisse à désirer. Les boissons sont de qualité médiocre et certains hôteliers ferment leurs bars à une heure précise de la soirée alors que normalement tous les services devraient être fonctionnels durant toute la journée et là il y a un problème de coût. Résultat : les clients qui ont vécu ailleurs ce genre d'all Inclusive se sentent leurrés et trahis. Et bonjour les dégâts à cause du bouche à oreille et de la mauvaise publicité directe. Il est vrai qu'on paye cher un bon inclusive : 150 à 250 dinars la journée. Mais des all inclusive bradés, il y en a entre 50 et 60 dinars. Mais de nos jours, le client est de plus en plus exigeant quant à la qualité des prestations. Les mauvais all inclusive ne pourront plus tenir le coup et il est souhaitable de définir les normes du tout compris pour que le client ne sera pas lésé. Un cahier de charges pour contrôler les prestations offertes est souhaitable pour ne pas arnaquer le client.