Selon la presse canadienne, le beau-frère du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali, Belhassen Trabelsi, qui se trouve à Montréal depuis la semaine dernière ne peut pas être déporté ou écarté de ce pays. Cette déclaration intervient dés que la Tunisie a lancé des mandats d'arrêt internationaux contre le président déchu Zine el-Abidine Ben Ali et les membres de sa famille, notamment Belhassen Trabelsi. Interpol a fait circuler un avis de recherche international depuis ses bureaux de Tunis pour arrêter Ben Ali et six membres de sa famille. L'alerte demande à ses pays membres, dont le Canada, de « chercher, localiser et arrêter provisoirement M. Ben Ali et les membres de sa famille en vue d'une éventuelle extradition à Tunis ». Or, si on se justifiant de la loi canadienne sur l'immigration, le Canada et la Tunisie n'ont pas signé d'entente en matière d'extradition. Répondant à l'interrogation de certains journalistes qui se trouvent sur la place, le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, a cependant laissé entendre que Belhassen Trabelsi était un résident permanent et qu'il ne pouvait pas être déporté en suivant les procédures régulières d'immigration. En effet, « En vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels, je ne peux faire de commentaires sur des individus…Je peux vous confirmer qu'il y avait des membres de cette famille au Canada, des résidents permanents qui ont le droit de se trouver ici », a-t-il ajouté, Dans cette même optique nous venons ainsi d'apprendre que le Canda n'accorderait pas de visa à d'autres membres du régime de Ben Ali qui tenteraient d'entrer au pays sans être résidents du Canada.