Le feuilleton entre le ministère de l'Education et le Syndicat général de l'enseignement de base est relancé. Une nouvelle crise est en vue Depuis l'accord du 9 mai 2015, on avait cru que tous les problèmes entre ces deux parties étaient finis. Il faudra déchanter, puisque, cette fois-ci, le conflit est relancé en raison de ce qu'un représentant du syndicat appelle un «précédent grave». Jusqu'à présent, l'accord sus-indiqué précédemment mentionnait un certain nombre de points sur lesquels il y a eu entente. Deux points, seulement, restaient en suspens. Ils ont trait à la prime spécifique et aux promotions exceptionnelles. C'est la présidence du gouvernement qui aurait rejeté ces propositions malgré les espoirs des enseignants d'obtenir ces avantages. Devant cette impasse, les responsables syndicaux affirment qu'ils auront recours à tous les moyens pour parvenir à la satisfaction de leurs revendications. Les parents craignent, encore une fois, l'utilisation des examens qui approchent comme moyen de pression. Ils redoutent que la Commission administrative sectorielle adopte des mesures allant dans ce sens. Le scénario de l'année dernière est encore dans toutes les mémoires. Cette instance est en réunion ouverte depuis la fin de la semaine dernière et on s'attend à des décisions d'ici jeudi prochain. En attendant, des rassemblements sont déjà annoncés pour ce début de semaine devant tous les commissariats régionaux de l'éducation (CRE). Un remake des grèves, des boycotts administratifs ou des examens serait à craindre.