affirme le responsable de notre arbitrage, en dépit des dernières erreurs de nos referees «Avant de parler des dernières gaffes de nos arbitres, il faut souligner que nous avons une jeune génération d'arbitres de haut niveau. Il faut du temps pour que le corps arbitral soit plus performant et plus vigilant pendant les matches. Je peux affirmer aussi que nous avons actuellement la qualité et la quantité en matière d'arbitrage. En 2012, nous nous sommes concentrés sur 11 arbitres, dont 3 ont pris leur retraite. Mais, maintenant, nous avons fait un bond de qualité avec l'apport de 34 jeunes arbitres ambitieux, à l'instar de Loussaïf et Guizani. Nous avons multiplié les séminaires et les stages pour que nos arbitres remédient à leurs mauvaises appréciations, qui peuvent parfois changer le cours d'une rencontre. Notre mission est de rectifier et corriger nos fautes en misant sur la concentration, la vigilance et la réactivité. L'arbitre doit se trouver au bon endroit et au bon moment pour juger l'action au plus près. En effet, notre constat brut est indéniablement un bilan positif. Sur les rencontres de la Ligue 1 et 2, et après huit journées, nous n'avons eu que quelques polémiques d'arbitrage ayant concerné le résultat d'une équipe ou d'une autre. S'il vous plaît, ne tirez pas sur l'arbitre, qui est encore perfectible et déterminé à consolider les assises de notre corps arbitral. Il est à souligner que nous avons dernièrement recruté 1.400 arbitres. Nous avons aussi restructuré nos académies avec 87 arbitres, à l'instar de Yousri Bouali et Baccouche. Notre avenir est prometteur, surtout que nous avons actuellement un bon nombre d'arbitres et d'assistants qui viennent d'être admis dans la liste internationale. Avec les districts et les académies, nos jeunes arbitres ont un avenir prometteur. Notre objectif est de former des arbitres intègres et ambitieux qui feront carrière en national ou à l'international. Le week-end dernier, nous avons organisé un stage de formation à Bizerte pour nos arbitres et pour leurs entraîneurs. Toujours décriés par les clubs, nous sommes les premiers à connaître nos prestations, disséquées et évaluées match par match. Un arbitre sait quand il a raté son match et quand il n'a pas pris la bonne décision. Cela est déjà arrivé par le passé et cela arrivera encore dans l'avenir. Nous travaillons pour réduire nos erreurs, mais ne l'oublions pas, nous restons désespérément faillibles. Il est temps de prendre conscience qu'on ne peut tout dire, tout faire et tout accepter pour on ne sait quel prétexte. Qu'importe le fait du jeu, il y a des limites à ne pas et à ne plus franchir, il est grand temps qu'en football, chacun reconnaisse la place de l'arbitre, l'accepte et la respecte».