Par Noureddine BOUJEMAA Nous venons de tourner la page vers une nouvelle année 2016, sans jamais oublier qu'en 2015 la Tunisie a été marquée profondément par trois malheurs d'une extrême violence, faisant un nombre élevé de morts parmi des Tunisiens et des étrangers ayant choisi la Tunisie, leur destination préférée, pour y passer leurs vacances. Les terroristes ont frappé lâchement au musée du Bardo, à Sousse dans un hôtel à vocation touristique, et à l'avenue Mohamed-V en visant un bus de la sécurité présidentielle. C'est pour la première fois qu'un tel drame se produit dans l'histoire du pays, portant un coup dur et fatal à notre économie nationale à la recherche de moyens pour sortir de son marasme et sa stagnation et à notre tourisme. Maintenant, je passe à autre chose que je voudrais soulever et qui présente un intérêt national, à ne pas en douter, qui ne retient pas suffisamment l'attention des Tunisiens malgré sa haute importance dans notre lutte contre le terrorisme et dont le sort du pays en dépend. Il s'agit de l'information et du rôle primordial qu'elle peut jouer en matière de renseignements quand elle est prise au sérieux et communiquée et transmise sans retard aux services de police ou de la Garde nationale qui savent s'en servir et exploiter en faveur de la sûreté nationale, et contre l'extension du terrorisme chez nous. C'est avec l'information, qui est plus efficace que les armes, que nous pourrons vaincre le terrorisme. Ce que vous ne savez pas, peut-être, c'est que toute information se trouvant en votre possession ne doit jamais être banalisée, mais plutôt s'empresser de la déposer aux services sus-indiqués; une fois arrivée entre les mains des spécialistes sécuritaires, elle est vite décortiquée très minutieusement en rassemblant tous ses éléments pour un traitement défini avec précision. Cette opération menée avec professionnalisme peut être d'une grande utilité et efficacité dans la découverte d'un groupe de terroristes terrés et cachés dans un pied-à-terre, soit en dehors de nos agglomérations, soit parmi les habitants d'un village, d'un faubourg, ou d'une zone frontalière attendant le moment propice pour agir. C'est grâce à cette information que nos forces militaires ou sécuritaires peuvent prendre les devants pour étouffer dans l'œuf leurs éventuelles attaques contre notre pays. Cette information, qui est très précieuse dans notre guerre contre les terroristes, peut aussi inclure et englober leurs complices parmi nos concitoyens qui vendent leur âme sans remords ni conscience pour aider nos ennemis en leur favorisant l'accomplissement de leurs actes criminels en attentant à la vie de nos héros et braves soldats qui affrontent la mort avec beaucoup de courage pour nous protéger et préserver notre existence et pour que vive la patrie. Cette guerre que nous menons contre le terrorisme n'est pas facile à gérer. Comme vous le savez, nous avons affaire à Daech, un ennemi puissamment armé, têtu et très dangereux, par l‘emploi de ses kamikazes et par la culture de la mort qui s'est développée dans les esprits de ses mercenaires endoctrinés. Donc, répondez, chers concitoyens, à l'appel de votre conscience et du devoir en tendant la main à ceux qui se battent pour nous par l'information et tout ce qui peut les aider à vaincre le terrorisme, en restant toujours unis et forts autour de notre chère patrie.