Le coach a finalement fait long feu Aussitôt après la fin du stage de l'OSB à Sousse, la décision de démettre l'entraîneur Samir Jouili de ses fonctions, qui couvait depuis des semaines, il faut le dire, a été officialisée. Dès le départ, pour trouver un successeur à Tarak Thabet, remercié lui aussi, le président des Olympiques de Sidi Bouzid ne voulait pas de Samir Jouili et l'a engagé à contre-cœur. Malgré ses bons résultats à la tête de l'USM, cet entraîneur ne faisait pas l'unanimité à Monastir même, par son style de jeu qui ne plaît pas, basé sur l'attentisme et le jeu en contres, surtout qu'il disposait d'un effectif de qualité. Un bilan pas très reluisant Ce même constat a été fait depuis que cet entraîneur a débarqué à Sidi Bouzid avec un préparateur physique, Ahmed Bouricha, qui ne le quitte pas d'une semelle. En 8 rencontres sous sa houlette, l'OSB a aligné cinq défaites devant l'ESS, l'EST, le SG, EGSG et l'ESM, contre trois victoires seulement face à l'ESZ, l'ASM et l'USBG. Au-delà de ce bilan chiffré, c'est surtout la manière qui a fait défaut avec des scores lourds et des défaites cinglantes devant le SG et EGSG et même tout récemment lors du seul match amical livré à Sousse contre Ahly Tripoli (2-3), la moyenne de trois buts encaissés par match étant devenue presqu'une habitude chez les Olympiques. Cette fébrilité défensive ne prouvait pas passer inaperçue, surtout que dans les buts il y a un excellent Ali Ayari. Les blessures concomitantes de trois piliers de l'arrière-garde Mohamed Jendoubi, Abdelkader Dhaou et Malek Miladi et de Naoufel Youssefi et Mohamed Amine Ramzi dans le compartiment offensif ont posé plus d'un point d'interrogation quant à la préparation physique du groupe confié à Ahmed Bouricha. Jamel Belhedi provisoirement? Après Chokri El Khatoui, Lassaâd Maâmmar, Tarak Thabet et Samir Jouili, les responsables des Olympiques de Sidi Bouzid ont préféré effectuer un retour aux sources avec la nomination d'un enfant du club, Jamel Belhedi, pour prendre le relais. Le technicien, qui vient de terminer ses engagements en Arabie Saoudite, a accepté de revenir au bercail pour prendre en main les destinées d'une équipe qu'il a entraînée trois fois dans le passé, avec aussi à son palmarès un travail de fond dans les catégories des jeunes durant des années. Jusqu'à la fin de la saison? A coup sûr. Car la DTN ne délivrera plus une nouvelle licence technique au staff de l'OSB vu qu'il a dépassé le nombre autorisé par saison sportive, en l'occurrence trois entraîneurs.