Conscients de leurs limites techniques, les joueurs de Baroueli savent qu'ils n'ont rien à perdre devant plus forts qu'eux. L'adversaire du SG cet après-midi à 17h00 (heure tunisienne), 16h00 (heure locale) au stade Mobido Keïta de Bamako, l'ASbakari Djan, est une équipe pas très connue dans les compétitions africaines. Au niveau du championnat malien, ce club de la petite ville de Baroueli (un peu plus de 50.000 habitants) n'inscrit à ce jour à son palmarès qu'une qualification en finale de la coupe de Mali 2006/2007, finale perdue sur le score de deux buts à zéro devant Djoliba AC. Au terme de la saison écoulée 2014/2015, l'Asbakari Djan a terminé le championnat à la quatrième place avec 36 points, derrière le Stade Malien (50 points), onze créateurs de Niaréla (44 points) et l'Usfas Bamako (38 points). Un classement définitif établi après 22 journées au lieu de 30, puisque quatre sur les seize clubs de la première division malienne ont été disqualifiés et leurs résultats annulés pour trois forfaits consécutifs. Fondé en 1989, le sparring-partner des Gabésiens, qui porte le rouge à domicile et le vert à l'extérieur, fait, lui aussi, ses premiers pas en Coupe de la CAF et même s'il sera supporté par plus de 20.000 spectateurs lors de cette rencontre (la capacité d'accueil du Stade Morbido Keita est entre 25 et 35 mille places), est un adversaire que Nizar Khanfir et ses hommes ne devront ni surestimer ni sous-estimer. Techniquement limité, avec peu de joueurs de gros calibre dans ses rangs, il ne posera problème que par son jeu direct et agressif et son désir farouche de réussir, lui aussi, son baptême du feu et d'inscrire au tableau d'affichage un score et un avantage probants et rassurants en vue du match retour. Avec son potentiel humain et technique supérieur à son adversaire, le SG a tous les atouts et donc toutes les chances pour s'opposer avec brio et réussite à une équipe malienne qui sera, certes, volontaire à souhait, mais qui ne constituera en aucun cas un obstacle insurmontable.