Conscients que le résultat de la première manche n'est nullement sécurisant, les protégés de Lavagne sont convaincus que le mental sera déterminant Le match retour de la coupe de la CAF qui opposera aujourd'hui à Bamako l'Etoile du Sahel aux Onze Créateurs de Niaréla se présente dans un contexte loin d'être reluisant. A commencer par une qualification sans éclat au play-off dans une poule largement à la portée avec, au passage, un rendement et des résultats en dents de scie dans certains matchs, sans oublier la perte de repères et les contre-performances essuyées ces derniers temps et surtout la prestation terne de l'équipe face à ce même adversaire. Détermination et obligation de marquer Durant les répétitions précédant le déplacement à Bamako, les joueurs ont fait preuve d'une grande détermination à sortir le grand jeu afin de ramener une qualification porteuse de sérénité et d'un nouvel élan pour la négociation des échéances futures. Ils ont multiplié les réunions internes entre eux avec comme chefs de file les charismatiques Felhi et Balbouli pour capitaliser la confiance du groupe en ses capacités et responsabiliser les uns et les autres. On est parfaitement conscient qu'un faux pas serait lourd de conséquences pour l'exercice footballistique actuel et pour la sérénité dont le club a grandement besoin en ce moment. Lavagne — visiblement serein — est lui aussi convaincu de l'enjeu de ce match, il compte le négocier en conquérant puisqu'il a affirmé que son équipe sera à Bamako pour «faire le jeu en profitant des espaces laissés libres par l'adversaire qui sera condamné à être plus offensif que lors du match aller et par conséquent tenter de marquer pour déjouer les plans de l'équipe malienne». Délégation renforcée Autre signe marquant l'importance de ce match aux yeux de la famille étoilée, c'est la présence massive des dirigeants de l'Etoile auprès de l'équipe, à leur tête le président du club, R. Charfeddine, qui a rejoint Krifa, le porte-parole B. Hénia, sans oublier la présence de «monsieur logistique» de l'Etoile, à savoir Slim Dérouiche, qui, en éclaireur patenté, a précédé la délégation officielle dans la capitale malienne depuis la semaine dernière. Seul hic, et c'est bien la marque de fabrique de l'Afrique, la panne qu'a subie le bus ramenant les joueurs au stade Modibou-Keïta, le lieu du match, pour une séance de familiarisation avec l'aire de jeu. Il faut noter également la présence notable de Haj Ridha Ghozzi, un monsieur qui signe son retour au bercail dans l'encadrement proche de l'équipe et qui jouit unanimement de l'estime de toutes les parties prenantes du club. Forte chaleur Les joueurs qui fouleront cet après-midi la pelouse de Modibou-Keita feront face à une forte chaleur — on parle de 35 degrés — et les coéquipiers de Balbouli seront appelés à doser leurs efforts et à jouer intelligemment pour ne pas gaspiller inutilement leur énergie. Dans ce registre, le rôle du nouveau préparateur franco-tunisien T. Harzi serait déterminant dans la récupération et dans l'incitation à une hydratation permanente de ses joueurs. Faites-nous plaisir, les gars, et bon vent.