la BTS et l'Union des Tunisiens indépendants pour la liberté Une convention pour financer les zones défavorisées Une convention de partenariat a été signée, récemment, entre la Banque tunisienne de solidarité (BTS) et l'Union des Tunisiens indépendants pour la liberté (Util), relative à la mise en œuvre du «Programme Isnad». Dans ce cadre, des contrats de financement ont été signés avec un certain nombre d'associations de micro-crédit. Selon la BTS, cette convention relative au «Programme Isnad» vise à financer une série de micro-projets dans des zones défavorisées prioritaires et touchées par la pandémie du coronavirus. Et ce, via les associations de micro-crédit. A cette occasion, le coup d'envoi du processus de financement a été donné aux petits promoteurs appartenant à plusieurs délégations des gouvernorats de Sidi Bouzid, Tataouine et Sousse, et ce, après une série de cycles de formation et d'étude de projets lancés en faveur des bénéficiaires. Coopération bilatérale Pour encourager les projets de développement D'après un communiqué publié sur la page Facebook de l'ambassade d'Allemagne en Tunisie, les négociations gouvernementales tuniso-allemandes sur la coopération bilatérale en matière de développement ont été soldées par un accord sur la poursuite de la mise en œuvre des projets de développement et la reprogrammation des fonds à hauteur de 175 millions d'euros. Selon la même source, les négociations se sont déroulées, en visioconférence, entre une délégation allemande conduite par le ministère fédéral de la Coopération économique et du développement et une délégation tunisienne conduite par le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger. Concernant les développements politiques en Tunisie, l'Allemagne a réaffirmé sa détermination à continuer de soutenir la Tunisie à l'avenir, appelant toutefois à plus de clarté concernant tout le processus politique. A cet égard, la délégation allemande a souligné la nécessité de la mise en place d'une feuille de route politique concrète pour protéger les acquis de la démocratie en Tunisie. La situation économique difficile commande l'engagement rapide de réformes qui pourraient, selon l'ambassade, renforcer la confiance des investisseurs et des bailleurs de fonds et, par là même, créer de nouvelles perspectives économiques et d'emploi. Estimations de la production du raisin de table année 2021 Une baisse de 7% en raison de dommages causés par le mildiou En 2021, la superficie des vergers de raisin de table couvre environ 11.550 ha. En 2021, la production du raisin de table est estimée à 140 mille t contre 150 mille en 2020, soit une baisse d'environ 7%, en raison de dommages causés par le mildiou durant l'automne. La production est répartie selon les périodes de récolte comme suit : 30.000 t de raisin de table précoce (du 20 juin au 15 août), 90.000 t de raisin de saison (du 15 août au 15 octobre) 20 mille t de raisin à maturité tardive (du 15 octobre à fin décembre). La production des cinq dernières années est répartie selon les zones de production comme suit : Ben Arous 48.800 t, Nabeul 16.600 t, La Manouba 12.420 t, Ariana 2.265 t, Bizerte 8.730 t, Sidi Bouzid 17.405 t, Zaghouan 9.200 t, Sfax 2.750 t, Béja 7.000 t, Sousse 1.307 t, Médenine 1.800 t, Le Kef 1.491 t et 10.232 t pour le reste des gouvernorats. Ainsi le total de la production s'élève à 140.000 t. Pin d'Alep Stabilité des prix Hamadi Boubaker, membre de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap), vient d'annoncer sur les ondes d'une radio privée qu'à l'approche de la Fête du Mouled, le prix du kg des graines de pin d'Alep enregistrera une certaine stabilité. Les prix du kilogramme des graines de pin d'Alep varient entre 20 et 25 dinars. Actuellement, 60 tonnes de ce produit sont disponibles sur les marchés. La quantité pourrait atteindre 90 t. Il est a préciser que le gouvernorat de Siliana fournit 90% des besoins de ce produit. Les forêts produisant le pin d'Alep s'étalent sur 140 hectares. L'Organisation de défense du consommateur (ODC) s'est déjà inquiétée de la montée des prix, jugée «non justifiée» et elle a recommandé la mise en place d'un certain nombre de mesures afin de les maîtriser. Auparavant, l'organisation a appelé, à maintes reprises, au boycott des produits inabordables. Plusieurs indices donnent à penser que les Tunisiens ont perdu 40% de leur pouvoir d'achat depuis 2011. Et il semble que la valse des prix n'est pas près de s'arrêter, vu le contexte économique actuel.