La pluie fine battra dans nos périmètres quelques jours encore. Les averses prendront le relais par intermittence pour redonner de sérieux espoirs à nos fellahs. Le langage de nos ingénieurs est rassurant malgré la sécheresse des derniers temps : nos réserves en eau du sol, accumulées au mois de janvier dernier, sont suffisamment sécurisantes pour notre végétation. Après le «sale» temps printanier en plein hiver, voilà que le Tout-Puissant et Eternel Clément nous couvre le ciel de nuages, redonnant espoir et confiance à nos agriculteurs. Notre pays est à présent soumis à une basse pression salvatrice permettant d'arroser surtout le nord du pays. La pluie fine et les averses humidifieront d'une manière non négligeable les couches superficielles de la terre. L'on s'attend à la générosité du ciel à travers la survenue de nouvelles averses et de précipitations importantes. Cela suite à une dépression atmosphérique ayant à toucher la méditerranée et précisément le sud de la France. Justement, durant quelques jours, le temps balancera entre la forte pluie et l'accalmie jusqu'à jeudi prochain. Cette alternance, dite mouvement «sinusoïdal» (selon le lexique météorologique), touchera probablement et d'une manière particulière le nord de la Tunisie, jusqu'à la limite de la région de Kasserine. A partir d'aujourd'hui, nos ménagères auraient à renouer avec leur traditionnel menu hivernal que «M. Météo» et l'intrusion si approuvée de «M. Soleil» ont «cruellement saboté». Rien à craindre En comptant sur leurs réserves de «borghol», «chorbet frick», pois chiche, etc. pour se gaver chichement de bols chauds piquants et revigorants. Because la chute considérable de «M. Mercure». Cela dit, les ingénieurs ès qualités nous rassurent que nos agriculteurs n'auraient pas à s'alarmer de l'absence de pluies ces dernières semaines et en pleine saison de pluies. Parce que nos réserves en eau du sol, accumulées en début du mois de janvier dernier, continueront à donner la fraîcheur et l'humidité nécessaires pour notre verdure et nos différentes plantes et végétations. L'on doit s'attendre, grâce aux actuels crachins intermittents et surtout aux averses, à ce que ces réserves s'améliorent et éloignent de nous le spectre de la sécheresse si redoutée par nos fellahs et non-fellahs confondus. Quoi qu'il en soit, on nous dit qu'on est encore bien loin de notre moyenne pluviométrique mensuelle. Cette moyenne variant entre 13 et 143 millimètres de pluie, au mois de janvier pour l'ensemble du pays. Cela avec un nombre de journées pluvieuses, au titre du même mois variant entre 3 et 15 jours. Le taux de pluviométrie au mois de décembre dernier était entre 12 et 152 millimètres avec un nombre de journées pluvieuses, variant entre 3 et 15 jours, tout comme le mois de décembre. Enfin, pour éclairer la lanterne des profanes, il y a lieu d'expliquer d'une manière peu savante les conditions favorables à la survenue des pluies. Il s'agit selon nos sources non profanes en quelque sorte d'une guerre «déclarée» entre deux masses d'air : l'une est lourde et l'autre légère et chaude. Et c'est de cette confrontation que les nuages se forment pour nous arroser bénéfiquement. Vivement la guerre cette fois-ci !