Durant la campagne 2016, le cumul des exportations du 2 janvier au 6 juin a été de 19,6 tonnes contre 56,11 tonnes une année auparavant, selon les chiffres du Groupement interprofessionnel des fruits. Les fraises tunisiennes sont appréciées non seulement par les consommateurs locaux mais aussi par ceux des pays étrangers. En effet, plusieurs producteurs ont pu exporter leur production, au cours des dernières années, vers des pays à fortes potentialités. Durant la campagne 2016, le cumul des exportations, du 2 janvier au 6 juin, a été de 19,6 tonnes contre 56,11 tonnes une année auparavant, selon les chiffres du Groupement interprofessionnel des fruits. Le marché le plus important dans ce secteur est incontestablement celui de la Libye avec des quantités vendues de l'ordre de 9,2 tonnes au cours de cette année contre 34 tonnes en 2015. La Tunisie a exporté aussi, au cours de cette année, 8,8 tonnes vers l'Arabie Saoudite, 0.5 t vers les Emirats Arabes Unis, 0.6 t vers la Côte d'Ivoire et 1 t vers l'Angleterre. L'année dernière, il a été possible de commercialiser ce produit au Qatar (5 t), en Arabie Saoudite (9 t), aux Emirats Arabes Unis (6 t), au Bahreïn (0.0,1 t), en Russie (0.1 t), au Koweït (2 t) et en Libye (34 t). Les quantités exportées et le nombre de marchés visés sont fluctuants d'une année à une autre, mais les perspectives pourraient être prometteuses si les efforts de prospection se poursuivent à un rythme soutenu en menant une campagne de marketing agressif pour promouvoir la qualité des fraises tunisiennes. La maîtrise du coût de production permet, également, de proposer des prix compétitifs sur un marché qui connaît une concurrence rude surtout que l'offre provient de plusieurs producteurs de presque tous les pays du bassin méditerranéen. La région de Nabeul en tête La culture de la fraise date d'une longue période dans les régions tunisiennes mais c'est le gouvernorat de Nabeul qui vient en tête en matière de superficies plantées. En effet, les superficies totales exploitées pour cultiver les fraises sont de l'ordre de 647 hectares dont 590 relèvent du gouvernorat de Nabeul qui est réputé aussi pour la production des agrumes et particulièrement des oranges sous toutes leurs variétés. Pour réussir la campagne des fraises, les producteurs doivent faire preuve d'une attention particulière pour protéger les fruits, très sensibles au changement climatique, contre toutes sortes de nuisance. Le suivi des plantations doit se faire d'une façon permanente afin d'intervenir en cas de besoin. Certains producteurs de fraises ne se limitent pas à cette activité mais exploitent d'autres cultures comme celles qui concernent les arbres fruitiers et les produits maraîchers, et ce, pour pouvoir améliorer leurs revenus. C'est que la culture des fraises est limitée dans le temps et le prix pratiqué sur le marché local ne dépasse pas souvent les 2d,500 le kg en moyenne. C'est au début du printemps, que les fruits commencent à garnir les étals des marchés pour se poursuivre tout au long de la saison estivale. La production totale est estimée, au cours de cette année, à 18.000 tonnes. Une fraise pèse 10 grammes en moyenne. Selon les variétés, sa couleur extérieure peut être rouge ou orangée avec un goût doux ou acidulée. Elle est consommée crue sous forme de salade de fruit ou sous forme de jus après son mixage. Le fruit est également très apprécié quand il est ajouté aux confiseries et aux gâteaux. Vu leur prix relativement abordable, nombreux sont les Tunisiens qui achètent les fraises presque quotidiennement pour les servir comme dessert. Ses valeurs nutritionnelles sont également mises en exergue, puisque, peu calorique, il contient notamment la vitamine C et a un pouvoir antioxydant.