La Chambre nationale des industriels du ciment a alloué une enveloppe de 40.000 dinars pour résorber les effets sur l'environnement du transport du coke de pétrole dans la ville de Menzel Bourguiba, surtout au niveau des pistes empruntées par les camions transportant cette matière, à partir du quai du port vers les différentes zones. Le travail consiste à nettoyer les pistes et à éradiquer les points noirs outre l'installation de dos d'âne pour réduire la vitesse à la sortie du quai, selon le directeur régional du développement de Bizerte, Abdellatif Hamid. Cette enveloppe intervient dans le cadre de la concrétisation des recommandations adoptées lors des réunions de travail, tenues au siège du gouvernorat, pour le traitement de l'impact du transport du coke de pétrole à Menzel Bourguiba, sur l'environnement, la santé et l'infrastructure. Allocation de 3,5 MD pour le renouvellement des équipements Le commissariat régional de l'assainissement de Bizerte a réservé un montant de 3,5 MD au renouvellement des équipements de la station d'assainissement de Menzel Bourguiba, des stations de pompage de la ville de Bizerte et de la cité de Hached à Mateur. L'entreprise qui va réaliser les travaux du renouvellement programmés en octobre 2016 a déjà été choisie, en attendant la présentation du dossier à l'Office national de l'assainissement (Onas), selon le directeur régional de l'assainissement de Bizerte, Hamadi Kabtini. Parachèvement des travaux de réhabilitation du réseau des eaux usées de Menzel Bourguiba Le commissariat régional de l'assainissement de Bizerte a parachevé à la fin de la semaine dernière les travaux de réhabilitation du réseau principal du transport des eaux usées à Bizerte vers la station principale de Sidi Ahmed sur une langueur de 110 mètres au niveau de l'entrée de la ville de Menzel Bourguiba. Le coût de ces travaux s'élève à 110.000 dinars, selon une source de la direction régionale de l'assainissement. Traitement des défaillances environnementales à la plage de Sidi Salem Les travaux de curage de quatre oueds (Allouch, Sidi Salem, Hraka et Boukhris), à Bizerte ont été parachevés parallèlement à ceux de remblayage des cours d'eau liés à la plage de Sidi Salem, pour un total d'investissement de 7.000 dinars, d'après le directeur régional de l'assainissement de Bizerte, Hamadi Kabtinila. L'Onas ne doit pas prendre en charge seul la responsabilité de combler ces défaillances, a-t-il dit, appelant les habitants de la région et les entreprises dans les environs à s'engager à se raccorder légalement aux réseaux d'assainissement et à ne pas transférer anarchiquement leurs déchets vers ces cours d'eau. L'annonce faite par le ministère de la Santé sur le classement de la plage de Sidi Salem parmi les plages où la baignade est interdite a suscité des inquiétudes. Les efforts se sont multipliés depuis, pour remédier aux défaillances, en attendant les nouvelles analyses du ministère et la proclamation des résultats. Campagne exceptionnelle de propreté Un programme régional de propreté a été mis en œuvre pour renforcer la protection de l'environnement dans les zones urbaines et rurales de Bizerte. A cet effet, une campagne exceptionnelle touchera 14 délégations du gouvernorat, parallèlement aux programmes quotidiens de propreté. A cet égard, une grande campagne de propreté a été menée par les louveteaux du club des activités de plongée sous-marine de Bizerte en collaboration avec l'association de la protection de l'archipel de La Galite et le groupe scout tunisien Hassen Nouri ainsi que d'autres organisations, pour nettoyer l'ancien port de Bizerte, en enlevant les polluants de la mer et des environs tels que les pierres, les bouteilles et d'autres résidus. Cette campagne s'inscrit dans le cadre de la célébration de la journée nationale de la propreté et de la protection de l'environnement. Haro sur les atteintes à l'environnement commise par l'usine de sucre de Bizerte Une campagne a été menée la semaine dernière sur les réseaux sociaux pour dénoncer les atteintes à l'environnement commise par l'Usine de sucre de Bizerte. Les dénonciateurs ont appelé le ministère de l'environnement à intervenir en urgence pour mettre fin à ces violations qui ont touché l'environnement maritime de la région, de Bizerte à Jarzouna et ont perturbé la vie des habitants. L'usine de sucre est responsable, selon les dénonciateurs, de pollutions sonore et atmosphérique ainsi que de déversement de déchets non traités un peu partout sur les routes et dans certaines fermes de la région. La direction de l'usine de sucre, qui est propriété d'un investisseur libyen, a été cédée à une entreprise française spécialisée dans ce domaine.