Mahdia en émoi La belle ville de Mahdia a vécu, ces derniers temps, des heures difficiles. Un projet, totalement aberrant, prévoyait de transformer en parking une partie de la superbe corniche, et le front de mer. La société civile a très vite réagi, se mobilisant pour sauver ce site qui fait le charme de cette cité, et la jonction entre la cité moderne et la vieille ville. La solidarité des citoyens et leur vigilance, ainsi que l'efficacité des édiles ont permis de sauver les lieux. Dar el Malouf La demeure de Rachid Bey, fondateur de la Rachidia, est fermée depuis longtemps, en attente de restauration. Un projet initié par des amoureux de la médina et de la musique envisage de l'ouvrir pour en faire Dar el Malouf, soit un centre de recherche, d'innovation et de développement du malouf. Ce qui permettra de mettre à disposition du public des archives oubliées depuis trente ans, et peut-être de créer une bibliothèque digitale. A suivre. Journal de la Médina Lancé il y a peu, ce journal pas comme les autres, distribué gratuitement, a pour objectif de créer des liens entre les habitants de la médina, puisque ce sont leurs histoires qui l'alimentent. Le financement initial assurait la parution de trois numéros. Apparemment le projet a réussi, puisque le quatrième numéro a paru, et que l'on prépare le cinquième. 100 volontaires Ils sont cent volontaires bénévoles à s'impliquer dans la préparation du premier Festival de la Lumière en Tunisie, mais aussi en Afrique et dans le monde arabe. « Interférences », qui a pour thème «La voix des artistes à l'heure des changements», se déroulera du 1er au 4 septembre prochain. Bettina Pelz, commissaire de l'évènement, qui organise ces festivals dans le monde depuis quinze ans, se trouve actuellement à Tunis pour rencontrer les artistes de la lumière, peu connus encore chez nous. Tous les artistes, tunisiens et étrangers, participeront gracieusement à cette première édition. Des câpriers sans épines Si les câpres coûtent si cher, c'est parce que leur cueillette est rendue particulièrement difficile par les épines qui les protègent en hérissant l'arbre. Au GDA de Sidi Amor, projet de développement local intégré, véritable laboratoire pour tout ce qui concerne les ressources naturelles et humaines du site, on essaie d'acclimater actuellement une nouvelle espèce de câprier.... sans épines. Les nouvelles câpres seront, croit-on savoir, bientôt disponibles. Le mystère de l'église Il s'agit d'une très belle découverte : celle d'une église datant de la fin du 4e siècle, mise au jour par les travaux de l'autoroute de Oued Zarga. L'usage voulait que dans les églises ne soient enterrés que les évêques et membres du clergé. Or dans l'abside de cette église, les chercheurs ont trouvé la tombe d'une femme. Ce qui impliquerait que celle-ci, princesse, ou haute personnalité de l'époque, ait contribué à l'édification de cette église. La poursuite des recherches nous en dira davantage. Amel Smaoui et... Rached Ghanouchi dans le film de Michael Moore Acclamé mondialement par la presse et le public, le dernier opus de Michael Moore «Where to invade next» nous sera présenté ce vendredi au CinéMadart. L'auteur du célèbre Farenheit 9/11 joue cette fois-ci, sous forme d'un carnet de voyage drôle et cinglant, le rôle de l'envahisseur à la recherche des meilleurs modèles et infrastructures dans le monde. Parmi les interviews retenues, celles de Amel Smaoui et de Rached Ghanouchi. Evidemment pas pour les mêmes raisons. Le film, tourné dans onze pays, sortira simultanément dans neuf pays, avec Michael Moore en direct par skype.