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«Une race en voie de disparition»
Younès Selmi (ancien arbitre et président de la DNA)
Publié dans La Presse de Tunisie le 26 - 09 - 2016

«Le joueur-cadre doit aider l'arbitre et éviter à ses coéquipiers des sanctions, et non s'effacer et les laisser faire à leur guise», insiste Younès Selmi, ancien arbitre international et ex-président de la Commission fédérale d'arbitrage (actuelle DNA).
«Pour un arbitre, l'intérêt d'un joueur-cadre diffère bien entendu de la perception de l'entraîneur ou du dirigeant. Dans notre esprit, il s'agit d'un joueur modèle qui sait parler à ses adversaires, à l'arbitre, à ses assistants. Il doit également maîtriser ses coéquipiers, et non pas leur laisser la bride sur le cou afin qu'ils fassent ce qui bon leur semble. Son premier devoir est d'intervenir quand il voit un de ses coéquipiers insister dans sa contestation des décisions arbitrales et risquer de prendre un carton jaune ou rouge. Sur le terrain, il y a souvent des perturbateurs ou meneurs.
Le joueur-cadre ne peut pas se contenter d'une attitude passive en disant : «Que voulez-vous, ils ne veulent pas m'entendre!». Au contraire, son statut l'oblige à appeler ses copains à davantage de modération, de discipline et de self-contrôle. Quand vous voyez Aymen Mathlouthi (ESS), Chokri El Ouaer (EST), Attouga et Mohamed Salah Jedidi (CA) comment ils invitent leurs coéquipiers au fair-play... Ils ne les dépassent pas seulement en valeur technique. Malheureusement, cette race-là est en voie de disparition.
«L'exemple de Karoui et Ben Yahia»
Désormais, l'absence de joueurs influents et à charisme fait que le fléau de la protestation s'accroît. Chaque joueur veut se faire justice soi-même, sans qu'il y ait quelqu'un pour le ramener à la raison, l'assagir et le prévenir contre les dangers de pareille attitude. Le même joueur qui va protester auprès de l'arbitre ira plus tard se faire justice soi-même. Il y a, en fait, contestation et contestation. En Europe, il arrive aussi qu'un joueur aille protester auprès de l'arbitre. Mais dans les limites convenues, en tenant un langage modéré. On se sourit, on se serre la main, puis chacun reprend sa place sur le terrain. Dans nos stades, y a-t-il des gens suffisamment mûrs et responsables pour empêcher cette transe endiablée à laquelle sacrifient les joueurs, et malheureusement pas seulement les joueurs ? On diabolise l'arbitre, on ressort ses prétendus antécédents. De victime, il se transforme de la sorte en coupable. Les joueurs n'aident pas l'arbitre, ils cherchent au contraire à l'induire en erreur. Les clubs, eux, ont peur de la vox-populi. Ils sacrifient l'arbitre sur l'autel de leurs lubies et fantasmes.
Personnellement, parmi les dirigeants, l'ancien président de l'ESS, Dr Hamed Karoui, m'a marqué. A mes débuts, il m'était arrivé de commettre des erreurs, mais il venait me saluer après la partie et m'encourager. Parmi les joueurs, l'ancien défenseur de l'EST, Khaled Ben Yahia n'était jamais venu une seule fois contester une de mes décisions. Ses coéquipiers Tarek Dhiab et Nabil Maâloul, eux, ils le faisaient. Lui, jamais!».


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