La Presse — Etre sûr que son environnement et la qualité de la vie dont bénéficie la personne âgée ne constituent aucun danger pour sa santé et qu'en cas de problème impliquant celle-ci, tout sera mis en œuvre pour le résoudre dans les meilleures conditions techniques, humaines et éthiques et le plus rapidement possible, avec en plus toutes les garanties sociales de solidarité permettant de rendre le coût de ces interventions le plus bas possible et le plus accessible à tous. C'est là un droit dont chaque citoyen tunisien peut être fier et peut en jouir à tout moment. Mieux encore, il est fier de bénéficier d'une politique sanitaire préventive des plus efficaces et des plus efficientes à travers le monde. Une politique qui a permis à notre pays d'éradiquer depuis un peu plus de vingt ans toutes les maladies évitables, d'éviter au pays la propagation des maladies transmissibles, de le prémunir contre des pandémies telles que la grippe aviaire ou porcine (A H1 N1) et de mettre en œuvre des stratégies efficaces de prévention des grands fléaux tels que le tabagisme, les cancers, les maladies métaboliques et autres. La Tunisie, il est utile de le rappeler, a déjà atteint en 1996 les objectifs de santé de base prévus pour l'an 2000. Cela a valu au Président Zine El Abidine Ben Ali de recevoir la «Médaille d'or de la santé pour tous» de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La Tunisie a également atteint les objectifs de développement du Millénaire bien avant l'an 2000. Erigée en droit fondamental pour tous les Tunisiens, la santé est en Tunisie une des préoccupations quotidiennes des pouvoirs publics. Elle a toujours bénéficié de programmes spécifiques avant-gardistes et de ressources matérielles conséquentes soit un peu plus de 6% du PIB, ce qui la place dans une position avancée en termes de budget. Structures, équipements, professionnels, médicaments, législation, etc. Tout est soumis à des exigences de qualité d'un niveau international, ce qui a permis à la Tunisie de devenir une destination privilégiée pour les soins médicaux et d'être classée deuxième destination mondiale de thalassothérapie. Plusieurs compétences médicales tunisiennes ayant fait leurs études dans les facultés tunisiennes exercent par ailleurs dans les structures hospitalo-universitaires les plus prestigieuses dans les pays avancés et y occupent des postes de décision, d'encadrement, de recherches et autres. Un effort ayant permis à notre population de jouir d'un haut niveau de sécurité sanitaire et d'atteindre une espérance de vie à la naissance aux alentours de 75 ans. Taux appelé à atteindre le niveau de 79 ans en 2024 et 80 ans en 2029. C'est dire qu'en Tunisie tout a été mis en place pour offrir à chacun et à tous la chance non seulement de vieillir, mais aussi et surtout de bien vieillir. Car à quoi cela sert-il de vivre assez longtemps si la santé est vacillante ? C'est la raison pour laquelle la politique sanitaire initiée et mise en œuvre par le Président Ben Ali est essentiellement préventive. Entendre par là la prévention en tant qu'attitudes et pratiques s'exprimant à plusieurs niveaux. Primaire afin d'éviter la maladie ou l'accident. Secondaire en vue d'éviter les complications en cas d'affection et tertiaire afin de mener à bien et le plus rapidement possible le rétablissement et avec le minimum de séquelles. Conditions qui permettent d'aboutir à cette vieillesse épanouie et active. Il s'agit là d'un objectif que la politique éclairée et humaniste du Président Ben Ali a fixé depuis le Changement du 7-Novembre. Rappelons à ce titre que la Tunisie a institué, dès le début des années 1990, la Journée nationale des personnes âgées, célébrée le 1er octobre de chaque année en concomitance avec la Journée internationale du même thème. L'événement s'exprime non seulement par un élan de solidarité et de sollicitude envers cette catégorie de la population (quelque 11% des Tunisiens ont 60 ans et plus) mais aussi et souvent par le biais de décisions visant un meilleur être pour elle. C'est ainsi que la gériatrie a connu une réelle évolution ces dernières années aussi bien sur le plan académique que pratique. Dans son programme pour 2009-2014, «Ensemble relevons les défis» le Chef de l'Etat a consacré tout un chapitre à la santé (n° 5) et un point spécifique aux personnes âgées. Il s'agit du point n° 8 qui vise «une vieillesse active et une prise en charge sanitaire et sociale appropriée». Objectif qui sera atteint grâce à : «Un plan pour prévenir les troubles de la santé chez la personne âgée, à favoriser son intégration dans son environnement social et sa prise en charge sanitaire». Une question de dignité «La sollicitude du Président Zine El Abidine Ben Ali envers les personnes âgées procède de sa foi profonde en le fait que l'homme est le pilier du développement et que sa prise en charge, la sauvegarde de sa dignité et la réunion des conditions lui permettant d'exercer ses droits et de remplir ses obligations, dans le cadre de l'égalité et de la justice, sont autant de facteurs de stabilité et de prospérité de nos sociétés». C'est ce qu'a expliqué Madame Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat et présidente de l'Organisation de la femme arabe (OFA), dans son allocution, samedi dernier à Tunis, à l'ouverture de la conférence arabe ayant pour thème : «Pour une réalité meilleure des personnes âgées dans la région arabe». Rencontre organisée par la Tunisie en collaboration avec l'OFA et l'Organisation de la famille arabe à l'occasion de la célébration, pour la première fois, de la Journée arabe des personnes âgées instituée sur proposition de la Première Dame de Tunisie en décembre 2009. Ainsi et à tous les moments de sa vie, le Tunisien bénéficie d'une couverture sanitaire en constante évolution aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif. Celle-si se fonde sur une politique nationale humaniste soutenue par le projet civilisationnel du Changement qui fait de l'homme sa finalité et la finalité de toute décision ou action. Une politique qui a toujours suscité l'admiration des instances internationales spécialisées. Ce n'est donc pas un hasard si notre pays a été choisi pour présider en mai dernier, la 63e session de l'assemblée générale de l'OMS et que lors de sa visite en juillet dernier en Tunisie la directrice générale de cette organisation, le Dr Margaret Chan, a rendu hommage à la Tunisie pour le succès de sa politique en matière de santé grâce au leadership du Président Ben Ali.