Le mauvais choix de l'emplacement de ce manège fait polémique à Mahdia. Les riverains souffrent le martyre, d'où le tollé sans précédent soulevé autour de cette affaire. Depuis qu'un nouveau manège a été implanté juste devant chez-eux sur un endroit inapproprié pour une telle attraction foraine, à proximité de la faculté, dans un périmètre entouré d'habitations, les riverains vivent l'enfer, chaque soir, car tout simplement, ils ont perdu le sommeil. Des baffles déversent leur trop-plein de décibels toute la nuit, jusqu'à une heure tardive, une musique à crever les tampons des oreilles, les grincements incessants des machines pivotantes et virevoltantes à souhait, un stationnement anarchique non contrôlé donnant lieu à des prises de becs et des vociférations ici et là. La pollution sonore est devenue intolérable pour les voisins, d'où cette grogne qui se manifeste de plusieurs façons et ces grincements de dents de ceux qui ne demandent que leur droit à un sommeil réparateur. Le lieu incriminé est, en fait, une petite zone verte, censée assurer aux habitants fraîcheur, quiétude et repos. En échange, ils ont eu droit à l'installation de véhicules géants pivotant sur des axes, pour faire plaisir aux amateurs des sensations fortes qui laissent éclater leur joie par des cris, des clameurs et des sifflements d'enthousiasme. Certains voisins ont eu la désagréable surprise de voir des lézardes apparaître sur les murs de leurs maisons qui ont commencé à se fissurer du fait des vibrations dues au fonctionnement incessant des machines extrêmement lourdes. Il aurait été possible de choisir un meilleur endroit pour l'emplacement de ce manège en choisissant un lieu plus dégagé, plus spacieux et en dehors des cités résidentielles. N.S. fulmine : «Nous avons frappé à toutes les portes, pour faire parvenir nos doléances à qui de droit, mais en vain, notre calvaire continue de plus belle, nos enfants frôlent la dépression suite au manque de sommeil, les responsables doivent être en vacances, car ils jouent aux abonnés absents, c'est le laisser-aller, ici, en permanence, Mahdia n'a jamais vécu un tel état de fait». En tout état de cause, il y a lieu de résoudre ce problème qui met les nerfs des riverains à rude épreuve et il importe dorénavant de regarder par deux fois les implications et l'impact de tout accord ou autorisation quelconque dans ce sens.