Certes, le Prix arabe Mustapha-Azzouz de la littérature pour enfants, concocté par la délégation régionale de la culture et de la sauvegarde du patrimoine de l'Ariana, est relativement jeune. Il n'en est qu'à sa deuxième année. Mais telle que s'annonce sa deuxième édition, il augure d'une destinée d'autant plus prospère qu'elle confirme le parrainage de l'ATB. Après la Banque de Tunisie, qui consacre annuellement un prix baptisé Aboulkacem-Chebbi et les assurances Comar, voici que l'ATB s'accorde une place de choix dans l'encouragement de la création en optant pour une expression aussi cruciale que difficile : la littérature pour enfants. La première session a été initiée en 2008, à l'occasion de la célébration du livre. Le travail de sélection et d'évaluation a été accompli en 2009. Une autre année emblématique durant laquelle fut fêté et honoré le théâtre tunisien, à l'occasion de son centenaire. C'est la raison pour laquelle le comité du prix, ayant conçu un roulement des arts, a jugé bon de commencer par le texte théâtral pour enfants, une façon de se mettre en phase avec la conjoncture culturelle. Chose promise chose due, le comité avait annoncé la publication des textes lauréats de la première session. Ils étaient trois : deux Tunisiens et un Egyptien. Le nuage des rêves circulaires de Raoudha Selmi (1er prix), La Vallée de l'or de Abdejjabar Chérif (2e prix) et Une goutte, des gouttes et koutour de Asma Chafik Abdelhadi (3e prix). Le jury de cette première session avait relevé l'affluence des textes candidats aux prix : une centaine de participants dont le niveau des œuvres a été jugé pour la plupart quelque peu didactique et ne coïncidant pas avec les exigences de la spécificité de l'écriture théâtrale. La délégation régionale de l'Ariana lance l'ouverture de la deuxième session qui sera organisée en partenariat avec le comité culturel des Manazah et l'ATB. Sont concernés par le prix arabe Mustapha-Azzouz de la littérature pour enfants tous les auteurs arabes proposant une œuvre dans le genre du conte pour enfants. Les critères adoptés sont les suivants : - Le prix cible les contes pour enfants dans la tranche d'âge entre 9 et 12 ans - Le volume des contes proposés doit varier entre 1.500 et 3.000 mots, soit l'équivalent de 10 à 20 pages saisies - La valeur du prix se ventile ainsi: 1er Prix : 7.000d,000 2e Prix : 4.500d,000 Deux lots de prix d'encouragement sont prévus équivalant à 500d,000 pour les deux prix du premier lot consacré aux étudiants et de 250d,000 pour chacun des deux prix du second lot consacré aux élèves. - La banque s'engage à imprimer et éditer les œuvres lauréates - L'auteur de chaque œuvre lauréate disposera de 50 exemplaires de son œuvre et doit s'engager lui-même à ne pas l'éditer ailleurs - Les œuvres candidates doivent répondre à ces critères : - Qu'elles ne soient ni le produit d'une traduction ni d'une adaptation, mais une création non publiée et qui n'a prétendu à aucun autre prix, y compris le Prix arabe Mustapha-Azzouz - Que la langue d'usage soit l'arabe littéraire - Que la création soit individuelle - Que les copies proposées (au nombre de 5) soient enregistrées sur un CD ne comportant pas le nom de l'auteur - Les membres du jury sont exclus de la compétition - Les œuvres candidates ne sont pas récupérables par leur auteur - Les œuvres candidates doivent être adressées par voie postale à cette adresse : Banque arabe de Tunisie «Prix arabe Mustapha-Azzouz de la littérature pour enfants» BP 196 El Menzeh VI- 2091 dans un délai ne dépassant pas le 10 janvier 2011 - Les dossiers doivent comporter une demande signée par le candidat et portant son adresse électronique et un portrait en couleur - Les résultats seront proclamés au cours d'une cérémonie dont la date sera fixée par les soins de la Banque arabe de Tunisie après information des lauréats par voie postale recommandée.