… estime l'ex-gardien de but du CSHL et actuel entraîneur des gardiens à l'EST. «Certes, l'arrivée de Giresse en Tunisie a été une surprise. Mais vu son parcours comme entraîneur, puis comme sélectionneur en Afrique, l'ex-international français maîtrise bien son sujet. Le premier match face à l'eSwatini a été une promenade de santé, vu le déséquilibre des forces entre les deux sélections. Nous avons vu une sélection tunisienne très bien organisée dans ses trois compartiments, notamment à l'entrejeu. Youssef Msakni et Naïm Selliti se sont déployés à fond pour confirmer leur forme actuelle et peuvent mieux faire. Mais face à l'Algérie avec toutes ses vedettes, notre onze national, amputé des joueurs de l'EST et de l'ESS, a paru moins solide, mais assez téméraire pour jouer à fond ses chances. Il faut dire que les Algériens se sont énervés en raison de notre maîtrise tactique et aussi de notre solidité défensive. Il a fallu un penalty pour que les locaux prennent l'avantage. Auparavant, Chawat a raté deux buts faciles, mais il s'est confirmé comme le futur grand attaquant du CSS et de l'équipe de Tunisie. Il possède un grand potentiel. Il fait des appels, dribble, tacle et ouvre des brèches. Il marquera sans doute dans les prochains matches. Il ne faut pas lui faire un procès. Les meilleurs attaquants du monde ratent des buts faciles et ils se reprennent. C'est une défaite riche en enseignements. Il reste deux mois pour rectifier le tir et aussi pour choisir les meilleurs éléments en prévision de la CAN 2019 en Egypte».