• Du 26 au 29 novembre 2009, par exemple, la vitesse excessive a été l'un des principaux facteurs d'accidents avec un taux de 24.39%, faisant plusieurs morts et blessés, selon l'Observatoire national de la circulation Le parc automobile ne cesse d'évoluer d'une année à l'autre. Chose qui a rendu la circulation routière particulièrement dense et les aménagements infrastructurels indispensables pour décongestionner nos routes. Mais certaines règles de sécurité ne sont pas toujours respectées de manière à éviter de mauvaises surprises, malgré l'entrée en action du radar automatique. En effet, de nombreux conducteurs ne s'empêchent pas d'appuyer sur l'accélérateur, ce qui met leur vie et celles des autres en danger. La vitesse, mais aussi le manque de vigilance et la fatigue constituent des facteurs à hauts risques. Les statistiques officielles de l'Observatoire national de la circulation montrent que les principales infractions concernent la vitesse excessive, l'absence de la distance de sécurité, le manque de vigilance pendant la conduite. Les piétons commettent, eux aussi, des infractions qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses. Du 26 au 29 novembre 2009, par exemple, la vitesse excessive a été l'un des principaux facteurs d'accidents avec un taux de 24.39%, faisant plusieurs morts et blessés. Sur 100 accidents liés à la vitesse excessive, près de 30 personnes sont décédées selon l'Observatoire national de la circulation. D'après les recherches et études réalisées, le champ visuel diminue proportionnellement avec l'augmentation de la vitesse. De ce fait, il devient difficile d'analyser et de prendre en compte les détails des obstacles rencontrés sur la route comme les véhicules, les piétons, voire les signalisations routières. Il faut savoir aussi que la force de percussion est importante en fonction de la vitesse. La percussion à une vitesse de 50 km est équivalente à une chute du troisième étage d'un bâtiment. A 70 km, la collision correspond à une chute du 7e étage, alors qu'elle équivaut à une chute du 11e étage pour une vitesse de 90 km et à une chute du 19e étage pour une vitesse de 120 km ! Diminuer la vitesse de 5%, c'est 30% d'accidents en moins Diminuer la vitesse de 5% seulement permet de baisser le taux d'accidents mortels de 30%, soulignent, par ailleurs, les études. Tout le monde sait, pourtant, que la vitesse excessive ne permet plus de maîtriser le véhicule et les freins ne répondent plus. La vitesse devient particulièrement dangereuse dans les virages, dans la mesure où elle peut mener au renversement de la voiture et au décès et/ou blessures des voyageurs. D'où la nécessité de réduire la vitesse à l'approche des déviations ou virages. A rappeler, cependant, que la vitesse maximale autorisée à l'intérieur des centres urbains est de 50 km/h alors qu'elle est fixée à 90 km/h hors du milieu urbain. Sur les autoroutes, la vitesse ne doit pas dépasser les 110 km/h. Elle doit, en tout cas, être réduite en cas de baisse de la visibilité à cause de la pluie, du brouillard ou autre phénomène naturel. Dans ce cas, la vitesse sera de 20 km/h hors du milieu urbain et de 10 km/h à l'intérieur des centres urbains. Pour les nouveaux conducteurs qui viennent d'avoir leur permis, la vitesse maximale est fixée à 80 km/h sur les autoroutes et hors du milieu urbain en veillant à signaler cette spécificité sur la vitre arrière et le pare-brise avant de la voiture. Des amendes de 40, 60, 120 et 240 dinars sanctionnent les infractions liées à la vitesse. Les conducteurs doivent donc prendre leurs précautions. Sur les routes, le conducteur est appelé à faire preuve de vigilance et maîtriser la vitesse de sa voiture en la réduisant en cas de besoin et notamment devant les écoles, les passages réservés aux piétons, les casernes, les sorties d'usines, les chantiers, les carrefours, les places publiques, les passages à niveau…Il faut aussi être prudent en s'approchant des virages, des routes en pente ou en hauteur, dans les rues exiguës ou encombrées en évitant de s'approcher des moyens de transport en commun. L'importance des signalisations pour les piétons La collision par derrière a été à l'origine de 8% des décès lors de la période indiquée de l'année dernière. D'où la nécessité de prévoir une distance de sécurité. D'ailleurs, une amende de 20 dinars sanctionne l'infraction liée à l'absence de la distance de sécurité définie selon la vitesse entre une voiture et une autre. Le conducteur ne doit pas être occupé lors de la conduite ni utiliser son téléphone portable. Le piéton participe aussi, peut-être sans le savoir, aux accidents. Au cours de la période indiquée de l'année écoulée, des piétons ont traversé la rue sans faire attention au danger, ce qui a causé 16% de blessés et 6,66% de décès. Certains piétons ne donnent aucune importance aux signalisations, croyant à tort qu'ils ont la priorité, ce qui constitue un autre danger. On a même constaté des enfants en train de jouer sur la voie publique. Les études ont montré qu'une voiture roulant à 50 km/h et percute un piéton provoque le décès dans 90% des cas. Rappelons que les dispositions du code de la route sont particulièrement sévères en ce qui concerne l' excès de vitesse. Ainsi tout excès de vitesse de moins de 20 km/h (1 à 19 km/h) est classé comme étant une infraction de 4e catégorie. Une amende de 40 dinars sanctionne cette infraction. L'excès de vitesse de 20 km/h à 50 km/h est classé comme une infraction de 5e catégorie et il est passible d'une amende de 60 dinars. Quant à l'excès de vitesse de plus de 50 km/h, il est considéré comme un délit, passible d'une amende de 120 à 240 dinars.