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Judo : hier, aujourd'hui et demain
Dossier
Publié dans La Presse de Tunisie le 20 - 06 - 2011

Le judo est en pleine effervescence! Cette fois-ci, ce n'est pas un titre mondial qui en est la cause. Ce n'est pas une compétition ratée et encore moins un fait divers comme on en voit tous les jours, mais une fronde qui est née brusquement et au moment où on s'y attend le moins.
Déjà, sur le chemin de la Cité nationale sportive, les "dégage" fleurissent sur les murs des stations de métro! Le monde du judo ne soulève plus que le cas du président de la fédération qui est là depuis plus de deux décades. Des torts, on lui en sort à tour de bras. Vraies ou fausses accusations, nous ne sommes pas là pour en juger. Mais nous savons que lorsque la vague enfle, il n'y a pas beaucoup de moyens pour s'y opposer. Le plus indiqué, serait de la suivre, de la chevaucher, à la manière des surfeurs pour ne pas se faire renverser, mais bien pour se laisser emporter dans un mouvement parfaitement contrôlé.
C'est ce qui se passe actuellement face à cette fronde que peut-être tout explique. Les animateurs de cette fonde doivent faire preuve d'un minimum de retenue pour que le judo que l'on est censé défendre ne s'égare pas dans les méandres de la contestation gratuite.
Que reproche-t-on à la fédération actuelle, ou plus exactement à son président ?
A travers toutes les déclarations faites et qui appuient et soutiennent ardemment le "dégage", on reproche surtout la longivité du président de cet organisme. On soutient mordicus qu'il "s'est opposé" (?!) à toute tentative de renouvellement et que de nombreuses personnes de valeur n'ont pu rejoindre la fédération pour apporter leur savoir-faire. Cet argument, à leurs yeux, est suffisant pour demander le départ d'une personne qui a, d'après eux, depuis de nombreuses années, figé le judo.
Tout au long de cette contestation, on y discerne une nette volonté d'esquiver les aspects positifs et de se contenter de n'évoquer que les aspects négatifs. Ce qui, en fin de compte, enlève une bonne partie de la crédibilité de l'argumentaire.
D'un autre côté, on est tenté de croire que cela pourrait être vrai et nul ne peut soutenir que la présence d'une personne devenue aussi influente, aussi bien sur le plan national qu'international, a effectivement bloqué la situation. Mais dans ce bloquage, il faudrait laisser une bonne place au manque de combativité de ceux qui auraient voulu être là pour contribuer à l'essor de cette discipline.
Car l'essor, le judo tunisien qui compte bien parmi les disciplines sportives ayant valu de réelles satisfactions au sport national, l'a vécu. Il continue à accumuler les dividendes d'un travail effectivement effectué.
La Tunisie a goûté au podium mondial et peut se targuer de posséder des éléments, filles et garçons, capables d'aller très loin.
Cette argumentation à décharge allège considérablement le dossier des "opposants" tout en relevant le peu de personnalité des prétendants jusque-là très discrets.
Toujours est-il que ce n'est la faute à personne si la réglementation en vigueur permet cette longivité. Si les langues ne se sont déliées qu'après la révolutiuon. Si, aujourd'hui, on n'a plus peur et que l'on s'exprime librement. Si enfin, on peut se permettre d' acculer une personne dans ses derniers retranchements pour la pousser vers la porte de sortie.
Toujours est-il que le judo, tout comme n'importe quelle discipline d'ailleurs, ne devrait en aucun cas dramatiser ces mouvements qui sont nés un peu partout, dans tous les secteurs de la vie et des activités des Tunisiens depuis le 14 janvier. Ces mouvements peuvent être salvateurs et pourraient déboucher sur des conséquences positives. Ils pourraient également s'avérer néfastes si déviation il y a et si tout premier responsable tient à se contenter de se vautrer dans ce sacré fauteuil de président, sans plan d'action ni idées neuves.
Le judo, dans ce cas, n'a pas besoin de ces remous qui risquent de le détruire.
Les deux parties antagonistes se doivent de trouver un compromis avec un modérateur impartial, en l'occurrence la tutelle, qui est jusque-là très passive, pour faire valoir leurs positions et surtout argumenter en s'appuyant sur un bilan incontestable.


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