Samedi 8 octobre, dans une salle de conférences dans un hôtel de Nabeul, s'est tenue la deuxième partie de l'ouverture des manifestations célébrant le centenaire de Mahmoud Messadi, prévue initialement au complexe culturel Néapolis de Nabeul. Au programme, des témoignages rendus par des personnalités du monde politique et littéraire qui ont fréquenté cette sommité. Trois invités (ils devaient être beaucoup plus nombreux) ont été au rendez-vous pour jeter la lumière sur des aspects de la vie de Messadi et de sa carrière de penseur, d'écrivain, d'homme politique et de ministre. Présidée par Mahmoud Tarchouna, la première séance a enregistré la participation de Mongi Chamli, docteur es- littérature arabe et ancien enseignant à la faculté des Lettres et Sciences humaines de Tunis, qui nous a parlé de ses souvenirs d'élève au Collège Sadiki et de sa grande admiration pour son professeur, dont la personnalité, exemplaire, l'a énormément influencé, ce qui l'a aidé dans son approche pédagogique d'enseignant, quant à la présentation de la littérature de Messadi. Une poignée de présents et d'invités Le secrétaire général de la Ligue des écrivains libres, Mohamed Jabli, s'est, quant à lui, contenté, dans son intervention, de mettre l'accent sur le problème d'organisation. Il a déclaré que le ministère de la Culture aurait dû s'y prendre bien à l'avance pour prévenir les invités d'un événement aussi important. Le dernier témoignage a été rendu par le Pr Taoufik Baccar qui s'est longtemps arrêté sur les écrits de Messadi, qui révèlent un homme révolté. Il a insisté, d'un autre côté, sur les spécificités du style messadien, sa langue et ses idées révolutionnaires sur le double plan, esthétique et thématique. La première séance des témoignages s'est achevée avec la lecture d'un poème intitulé Radhadh (bruine) de Hédi Gambri, inspiré des écris de Messadi. La seconde séance de témoignages a été tout simplement annulée, vu l'absence du reste des invités, à l'instar de Mustapha Filali , Ezzeddine Madani, Ahmed Ben Salah… Cette absence, en plus de la désertion du public, ainsi que le changement du lieu de la rencontre au cours de cette première manifestation nous poussent à nous demander ce qu'il en sera du reste des manifestations prévues dans d'autres régions, jusqu'au mois de juin?