Pour le technicien français, l'Espérance et l'Etoile sont aussi les traditionnels concurrents pour le titre de champion de Tunisie Les favoris pour le titre ? Pour moi, les favoris resteront les mêmes : l'Espérance et l'Etoile. Je miserai également une petite pièce sur le Club Africain, mais tout dépendra de ses résultats en Coupe de la CAF. Si les Clubistes vont jusqu'au bout, ça boostera leur capital confiance. Je pense qu'en dépit de toutes les critiques émises à l'encontre de Faouzi Benzarti, parce qu'il a eu le courage de changer toute l'équipe, il est en train de faire du bon boulot. Les résultats suivent. Un titre continental serait un bon stimulant pour que l'équipe retrouve son rang de concurrent sérieux au titre national. Objectif : la 7e place Quelles sont les ambitions de l'ASM ? Nous essayerons de faire mieux que la saison dernière. Nous tablons sur la 10e, voire la 7e place. Notre objectif est de passer une saison tranquille en nous classant au milieu du tableau, tout en évitant de glisser dans la zone rouge. Nous ambitionnons également d'améliorer nos structures sportives. C'est à partir de la saison d'après que nous projetons de passer à un palier supérieur. Il faut d'abord améliorer l'infrastructure en dotant le stade Chtioui d'un annexe pour les entraînements, d'un espace pour les exercices de tennis ballon, de casiers dans les vestiaires et construire un petit bureau pour le staff technique. Le strict minimum, quoi. Ça ne coûte pas grand-chose, mais c'est essentiel pour avoir de réelles conditions de travail, dignes d'un club de Ligue 1. Et si vous nous parliez de la préparation à l'intersaison ? Nous avons fait le maximum. Nous avons disputé une dizaine de matches amicaux. Durant le mois de Ramadan, nous avons fait des séances nocturnes à partir de 23h00. Les joueurs s'entraînaient seulement deux heures par jour, mais ils pouvaient s'hydrater et étaient donc capables de faire des efforts. En organisant des séances nocturnes, nous avons passé le cap du mois de Ramadan. Pour le reste, la préparation s'est faite entre La Marsa et Radès dont l'annexe est dans un excellent état permettant une bonne qualité de travail. Toutefois, la trêve a été relativement longue. Sur la dizaine de matches amicaux, il y en avait eu un ou deux durant lesquels on pouvait mettre la pression et soumettre les joueurs à rude épreuve. Nous avons évité de partir en stage en préférant plutôt payer les joueurs et nous contenter des entraînements à Radès. A mon avis, c'est plus raisonnable de payer les joueurs à temps que de dépenser 25 mille dinars pour un stage et avoir par la suite des difficultés financières. On ne peut pas se comporter comme des riches lorsqu'on est pauvre. Je n'ai pas à me plaindre. Je suis plutôt satisfait d'avoir fait une préparation correcte.