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Bayrou candidat
Europe : France — Présidentielle
Publié dans La Presse de Tunisie le 08 - 12 - 2011

• Le dirigeant centriste se lance officiellement dans la course à l'Elysée
PARIS (Reuters) — François Bayrou a officiellement annoncé hier qu'il briguait la présidence de la République pour la troisième fois consécutive, tout en entretenant le flou sur une possible alliance avec les socialistes ou l'UMP de Nicolas Sarkozy. «L'Histoire commence», a déclaré le dirigeant centriste. «Nous sommes vous et moi au seul rendez-vous qui vaille, celui de la lucidité, celui du courage, celui de la volonté optimiste d'un peuple qui va décider de se relever».
«Il faut prendre au sérieux un homme qui a réussi à vaincre son bégaiement pour parler avec l'Histoire». Ainsi s'exprimait François Mitterrand à propos de François Bayrou.
Homme du terroir bercé d'Histoire de France, le dirigeant centriste, qui se dit «plus inspiré par l'avenir que par le passé», briguera à 60 ans pour la troisième fois consécutive la présidence en 2012 avec l'ambition de figurer au second tour.
«Troisième homme» inattendu du scrutin de 2007 avec 18,57% des voix, François Bayrou est aujourd'hui crédité dans le meilleur des cas de 9% d'intentions de vote après quelque dix années de solitude et cinq ans de traversée du désert.
Mais le Béarnais a «la tête dure» et place haut ses ambitions, mu par une foi exceptionnelle, quasi-messianique aux dires de ses proches : «Si je me présente, c'est pour être au second tour et gagner». Un «emmerdeur» titrait récemment Le Point. Le président du Mouvement démocrate (MoDem), endurci par l'adversité, trace son sillon dans une orgueilleuse indépendance tout en donnant des gages au Parti socialiste et à l'UMP. Car viendra le temps des arbitrages si le premier tour est son horizon ultime. En 2007, il n'avait pas donné de consigne de vote. En 2012, son choix sera «clair». Il parle à François Hollande comme à Nicolas Sarkozy, avec lequel il a pacifié ses relations depuis la parution, en avril 2009, d'«Abus de pouvoir», une charge virulente contre le chef de l'Etat, qualifié d'«enfant barbare».
Convaincu qu'«on ne peut pas répondre à la crise d'aujourd'hui avec les majorités d'hier», François Bayrou appelle de ses voeux «une majorité centrale», lui qui a consacré deux ouvrages à Henri IV, le «roi rassembleur».
«Les gens votent sur ce que vous êtes», répète-t-il. «Ma pédagogie assidue sur la dette, les déficits, ça donne une crédibilité».
La crise de la dette souveraine, François Bayrou, Européen convaincu, en fut l'augure dès 2007.
Ses références sont Raymond Barre, Valéry Giscard d'Estaing, De Gaulle, Pierre Mendès-France ou François Mitterrand. Sa famille politique. Sa famille de coeur, ce sont ses origines béarnaises qu'il n'hésite pas à revendiquer.
François Bayrou est né le 25 mai 1951 dans une famille très catholique à Bordères, dans ce qui s'appelait alors les Basses-Pyrénées. Son père, Calixte Bayrou, est agriculteur et maire du village.
François Bayrou s'engage en politique dès 1974 en rejoignant le Centre des démocrates sociaux.
En 1979, il quitte l'enseignement pour se consacrer exclusivement à la politique et fait son entrée dans les cabinets ministériels comme chargé de mission de Pierre Méhaignerie, alors ministre de l'Agriculture.
En 1982, il est élu conseiller régional d'Aquitaine avant de devenir député de la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques en 1986, fonction qu'il occupe encore.
Ministre de l'Education nationale de 1993 à 1997, il est contraint de reculer sous la pression de la rue sur sa réforme interdisant le financement par l'Etat des établissements privés.
Il prend la présidence de l'UDF en 1998 et siège au Parlement européen de juillet 1999 à juin 2002. Il se présente à l'élection présidentielle de 2002 où il obtient 6,84% des voix. L'UDF refuse de rejoindre l'UMP en 2002 mais parvient à maintenir des groupes parlementaires indépendants à l'Assemblée nationale et au Sénat. François Bayrou divorce définitivement d'avec l'équipe au pouvoir en votant, en mai 2006, la censure du gouvernement de Dominique de Villepin.
En 2007, c'est l'adoubement électoral, qui convainc le dirigeant centriste de son destin.


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