Partira .....Partira pas. C'est un peu le résumé des discussions des supporters étoilés depuis une certaine déclaration de Chokri Laamiri à partir de Dubaï La contre-déclaration ou plutôt la déclaration explicative de Hafedh Hemaied nous laisse attendre le verdict de la réunion du jeudi 26 pour être éclairés à propos de cette affaire d'après-mercato. En effet, le comité directeur de l'Etoile Sportive du Sahel s'est réuni cinq heures durant avec Khaled Ben Sassi pour discuter du dernier tournoi international amical de Dubaï et décider de l'avenir du coach qui se sent accusé à tort de mal gérer le groupe qu'il a sous la main. Or, il considère qu'il a bien accompli sa mission en faisant tourner l'effectif pendant les trois matchs avec un seul souci celui de bien préparer son effectif pour la reprise du championnat et non de présenter une formation type qui aurait pu faire mieux mais aurait certainement compromis le but initial de la participation à ce tournoi qui n'est autre que la préparation de tout le groupe pour une reprise positive. Le comité a enfin décidé de maintenir Khaled Ben Sassi et son adjoint Farid Chouchene dans leurs postes respectifs et de les renforcer par le manager général Krauss et le technicien Nabil Trabelsi tout en instaurant une nouvelle approche de managériat technique qui se base sur le travail collégial. A propos de collégialité, la décision qu'a prise le bureau a été prise d'une façon collégiale qui coupe avec le cavalier seul habituel. Le comité a, en outre, décidé que pour les décisions majeures et les positions du club, seules deux personnes sont habilitées à contacter la presse. Il s'agit du président Hafedh Hemaied et du porte-parole Amine Mougou, ce dernier s'est mis dans le bain dès jeudi en lisant lui-même le communiqué de presse. Deux personnes et non les moindres étaient absentes à la réunion. Il s'agit de Chokri Laamiri, vice-président et chef de section football, et Foued Kacem, trésorier du club, qui n'étaient apparemment pas d'accord pour réviser la décision déjà annoncée. On a appris par la suite que le vice-président a présenté sa démission, chose devenue comme un rituel à l'Etoile à chaque fois que le président prend une décision contraignante pour certains. C'est ou une démission ou une menace de le faire qui ne font que faire planer un nuage de doute et d'instabilité dans un bureau « inflammable ». Pour avoir plus de précision sur le devenir du bureau dans le cas de la démission de monsieur Kacem ou de monsieur Laamiri ou même des deux, un homme de loi nous a déclaré: « Il y a démission et démission.... La première est de fait, quant à la deuxième, elle est de droit et une démission de fait ne peut être de droit que si elle est acceptée par le comité. Seulement la deuxième peut avoir un impact sur le bureau directeur. »