Ça démissionne, ça se chamaille, ça secoue… Dans l'intérêt de qui ? Sûrement pas de l'Etoile. Démission, s'est le mot qu'on n'a pas fini d'entendre à l'Etoile..... Des missions, il paraît qu'à l'Etoile il y a des gens qui ont des missions bien déterminées.... Démis....Si......On, considérez-moi comme démis si on touche à mes intérêts, oui paraît-il, il y en a qui le prennent comme ça.... Et l'Etoile dans tout ça ? Elle est nulle part. Nous avons été malheureusement les premiers à voir venir des situations pareilles dès le départ mais personne ne nous a crus. Fallait-il arriver à un No Go pour se pencher réellement sur le fond de ce problème et essayer d'épargner au club un avenir sombre. Une question assez grave. Elle nous chatouille depuis un certain temps. Elle est la suivante. Pourquoi à chaque fois qu'il y a un léger brin d'espoir de voir l'équipe première se refaire une santé il y a un problème qui émerge de nulle-part pour occuper l'avant-scène de cette pauvre Etoile ?!!!!! Au moment où tous les sportifs parlent d'un mercato réussi chez les Rouges, au moment où toutes les équipes envient le club de cette réussite, au moment où les fans commencent à rêver il y a comme un coup de marteau qui vient assommer le rêve, en pleine période d'incubation. Revenons aux démissions dans ce club. On doit noter que les démissions dans nos clubs ont toujours été un pain quotidien mais elles n'ont jamais été autant médiatisées qu'après la révolution. Et c'est tout à fait naturel. Avant, les responsables n'étaient pas élus, et puis, démissionner était une «trahison» que personne n'avait l'audace de commettre. Aujourd'hui, on démissionne pour n'importe quelle futilité et pour moins que rien, on demande à un responsable de dégager de son poste. Cette fébrilité est signe de manque d'expérience et de maturité et si on continue sur cette lancée, on finira dans le chemin de la perdition. La perdition non seulement pour l'Etoile mais aussi pour tous ceux qui ont participé à la création de cette ambiance électrique. Quand on lit dans un quotidien de la place les déclarations de trois dirigeants étoilés accusant à tort ou à raison le président du club d'être derrière la tension qui règne au sein du prestigieux club, on se demande où on va ? Commençons par monsieur Laâmiri qui déclare avoir été manipulé par le président à deux reprises. La première c'était quand ce dernier l'avait chargé de contacter Faouzi Benzarti, la deuxième quand il lui a demandé d'annoncer le limogeage de Ben Sassi. A ce qu'on l'on sache, Chokri Laamiri est le dirigeant le plus expérimenté de la bande à Hemaïed, donc le plus prédisposé à affronter les situations délicates avec le sang-froid d'un expérimenté et non avec la réaction d'un novice. Admettons que Hemaïed lui ait bien demandé d'annoncer la nouvelle au coach, chose que dément le président, Chokri n'avait pas le droit d'oublier qu'il était à Dubaï comme chef de délégation et premier responsable. Il aurait dû agir avec plus de sagesse et choisir le moment opportun. Il aurait dû même conseiller à son président d'être patient jusqu'au jeudi 26 pour annoncer la décision. Pour en terminer, Laâmiri n'aurait jamais dû s'absenter de cette réunion. Sa présence était indispensable pour défendre son point de vue, justifier ses positions et peut-être même jeter tout son poids pour influencer la décision finale s'il croit que le limogeage de Ben Sassi et la solution escomptée. Le deuxième intervenant n'est autre que le trésorier du club : monsieur Foued Kacem. Celui-ci déplore les décisions anarchiques, ainsi que les contre-décisions qui ne respectent ni le club ni son histoire. Dans les détails, monsieur Kacem nous dévoile les raisons de la dégradation de sa relation avec son président : «Tout a commencé quand j'ai rapporté des choses que le président m'a déclaré en privé concernant Laâmiri et Slim Derwiche.» Allons, monsieur Hemaied, vous vous énervez pour ci-peu ?!!!! Sincèrement monsieur Kacem, êtes-vous conscient de la gravité de votre acte ?!! Permettez-nous de vous poser une question bien simple. Ce que vous avez fait est-il digne d'un haut responsable d'un grand club ?!!!C'est bien de penser à l'histoire du club et à ses illustres personnalités mais il faudrait savoir avant tout que l'histoire s'écrive chaque jour par des hommes nouveaux qui seront peut-être illustres un jour. Enfin, quand un président ne peut plus faire confiance à son trésorier dans une simple discussion en tête, à tête, peut-on parler d'un grand club ?!!!! Pour terminer, Slim Derwiche, l'architecte de tous les recrutements du dernier mercato, n'aurait jamais pardonné à son président d'avoir recruté le cadet des Darragi. D'après Slim, inférieur à la valeur des joueurs espoirs étoilés. L'expérience de Slim n'est pas à mettre en doute, mais on se demande si le président d'un club n'a pas le droit de faire des «extravagances». Nous avons lu dans le même article que le technicien germano-autrichien toucherait trente mille dinars et que, selon son contrat, il est entraîneur et non manager général. Et c'est là que où devient grave parce que le fameux club sahélien nous a paru très perméable. Qui a fait filtrer ces informations censées être le secret du club et sa cuisine interne et dans quel but ? Qui a tout fait pour saboter le projet d'un rapprochement entre Mazembé et l'Etoile et peut-être même entre le richissime homme d'affaires Moise président du club congolais et la Tunisie ? Est-ce vrai que les déclarations de Hemaied sur Jawhara FM l'auraient désenchanté ? On aimerait bien croire que le Congolais ait bien capté la station soussienne à Lubumbashi, mais l'Arabe, qui le lui aurait traduit ? Dès le départ, nous sentions qu'il y avait quelque chose qui menaçait ce groupe. On sentait que quelque chose se tramait quelque part. Messieurs, quand on est dirigeant dans un grand club de l'envergure de l'Etoile on n'a pas le droit de démissionner pour des erreurs remédiables. Quand on est dans un club pareil, les problèmes nous rendent encore plus forts, on ne jette pas l'éponge au premier pépin…