Pour Adel Brahim, c'est cet aspect qui a fait faux bond à Jaziri «Il a entamé le match un peu stressé. Il a été mené par 3-0 avant de revenir à trois partout. Il a adopté la bonne tactique en jouant long sur son revers. Il a su attaquer la balle quand il fallait. Il s'est bien battu jusqu'au tie-break. Après, tout a marché de travers pour lui. Je m'attendais à ce qu'il ne lâche pas la partie. Il s'est mis la pression sur lui-même. Malek doit apprendre à gérer autrement ses matches. Car quand on est 85e mondial et qu'on perd le premier set, c'est à ce moment-là que la partie commence. Au lieu de tenir bon, il a lâché prise et par conséquent, perdu le deuxième set sur un score sans appel : 6-0. Autre chose : Gicquel a 35 ans. Il fallait le faire courir. Enfin, Jaziri doit apprendre à se gérer mentalement. C'est décisif quand on est dans le top 100 et qu'on dispute les grands chelems».