Le syndicat régional des forces de sécurité intérieure de Sousse fait part de son mécontentement de la poursuite de la libération des accusés dans les incidents du 12 juin, indique un communiqué rendu public hier. Ces personnes ont été arrêtées pour implication dans des actes d'incendie de postes de police et d'agression contre des cadres et des agents des forces de sécurité intérieure, rappelle le même communiqué, dont une copie est parvenue à l'Agence TAP. Le syndicat fait part de la frustration éprouvée par les agents de sécurité intérieure de voir le juge d'instruction près le Tribunal de première instance de Sousse décider la libération de ces accusés, sans prendre en considération les efforts déployés par les forces sécuritaires à cet effet, relève la même source. Cette démarche adoptée par le juge d'instruction est de nature à encourager cette catégorie de personnes dans les menaces contre les agents des forces de sécurité ainsi que leurs familles et les postes de police dans la région. Le syndicat appelle les agents et cadres sécuritaires de la région à boycotter les mesures de protection des séances d'instruction qui auront lieu les 25 et 26 juin. Il appelle les cadres et les agents des forces de sécurité intérieure de la région, toutes catégories confondues, à participer à une manifestation de protestation devant le siège du Tribunal de première instance de Sousse, prévue le mardi 26 juin. Le syndicat exhorte les autorités de tutelle à poursuivre les procédures de justice contre les auteurs de ces actes de violence, loin de toute forme de manipulation, soulignant qu'il ne ménagera aucun effort pour défendre les droits des agents sécuritaires, notamment ceux victimes des dernières agressions.