La soirée de clôture du festival de la danse «Tabarka latino days 2012» a été marquée par la brillante prestation du chanteur colombien de salsa Yuri Buenaventura, qui, accompagné par l'orchestre Boris de Paris, a chanté ses plus grands tubes devant une assistance, venue en grand nombre pour fêter la musique latino et danser sur ses rythmes frénétiques. L'orchestre, composé de 12 membres entre chanteurs et musiciens a séduit le public par l'exécution des morceaux aux rythmes accélérés et énergiques célébrant cette festivité dans la joie et le bonheur. Il y avait sur scène, un bassiste (Javier Betancourt),un pianiste (Xavier Gallais), deux trombonistes (Xavier Tosoni et Edibandro Percira), deux trompettistes (Tony Amouroux et Lorenz Rainer), au congas, (Olivier Bresler) et bongos (Sébastien Fauque),à la trimbalasse (Boris Caicedo) et les choristes Alberto Caicedo et Hector Hernando accompagné par la voix sublime de l'artiste Buenaventura, ont interprété à l'assistance des titres puisés dans le patrimoine colombien, africain, qui s'est mis aussitôt à danser, chanter et applaudir. Changement de registre ensuite avec des chansons à thèmes. Interprétées avec beaucoup de grâce et de justesse, elles étaient dédiées au peuple colombien et cubain. Ces titres, exécutés avec les notes fortes du tromboniste et la voix des choristes, sont un hommage vibrant aux campagnards de la Cuba et une protestation en chant et en musique contre la prise des otages en Colombie. Dans une ambiance endiablé et en parfaite harmonie avec le son des percussions, le chanteur, dynamique et vivant, a continué à chavirer le cœur du public présent, par sa version en boléro-salsa «Ne me quitte pas» du célèbre interprète belge Jacques Brel. Un voyage de plus de deux heures, d'un monde à l'autre, d'une civilisation à une autre et d'une culture à une autre. Ce mixage de différents genres de musique, de sonorités africaines et latines endiablées, était un véritable régal pour l'œil et l'oreille. «C'était une excellente soirée de clôture avec Buenaventura. Je trouve que c'est une belle initiative d'organiser un tel festival qui fête l'art de la danse, mais trois jours, c'est très beau, on a encore envie de danser», a déclaré Wajih lors de cette soirée. Le festival dans sa troisième édition était réussite, un week-end qui rime avec la joie ponctué de rencontres musicales et d'une musique dansante et festive jusqu'à tard dans la nuit.