Après l'intervention de l'IAAF, la tutelle a fait marche arrière pour sauver notre athlétisme La justice sportive et l'IAAF ont eu raison. En effet, après la désignation d'un bureau provisoire illégitime, et sans raison d'exister, l'IAAF a débarqué en Tunisie pour opposer son veto à ce bureau et rectifier le tir avec la collaboration de la tutelle et du Cnot. Après avoir envoyé deux correspondances signées par Lamine Diak, président de la Fédération internationale d'athlétisme (Ndlr : il est bon de souligner qu'un conseiller au ministère ne connaît pas Lamine Diak et que les deux correspondances étaient falsifiées), la tutelle et surtout le bureau provisoire ont été indifférents en dépit de la menace persistante de l'IAAF et du CIO de ne pas permettre à Habiba Ghribi et ses coéquipiers d'être présents à la fête olympique. Il a fallu donc l'intervention de Fathi Hachicha et Me Kamel Gueddiche auprès de l'IAAF pour sauver la fédération de la dissolution. De la dignité, SVP ! L'arrivée de deux émissaires de l'IAAF en Tunisie a été positive, surtout qu'ils ont insisté sur le fait que ce bureau provisoire est illégal et qu'il est urgent d'organiser une assemblée générale élective. Il a fallu donc une réunion du Cnot en présence de Jalel Tekaya (qui a bien compris qu'il s'est trompé), Fathi Hachicha, Mohamed Gammoudi, Younès Chetali et Mahmoud Hammami pour trouver une solution afin de sauver nos athlètes. Il a été décidé de réhabiliter le bureau dissous en faisant appel à Kamel Gueddiche (futur président de la FTA) et à la championne Sarra Touibi. Il a été prévu que la prochaine assemblée générale élective aura lieu le 25 août 2012. Il n'y aura donc pas d'assemblée générale extraordinaire. Ainsi Mohamed Gammoudi et Salah Guedri n'auront plus le droit de se présenter aux prochains travaux de l'assemblée élective. Il est donc préférable qu'après les excuses du Cnot et de la tutelle auprès de l'IAAF quelques membres du bureau provisoire présentent leurs démissions. Enfin, il est nécessaire qu'après l'intervention de l'IAAF, la tutelle revoie sa stratégie concernant la dissolution des bureaux fédéraux.