Mohamed Abbou, candidat au poste de secrétaire général lors du 2e congrès du parti prévu du 24 au 26 août Le secrétaire général du parti du Congrès pour la République (CPR), Mohamed Abbou, a déclaré, hier après-midi, à l'agence TAP, qu'il sera candidat au poste de secrétaire général du parti, lors de son 2e congrès qui aura lieu du 24 au 26 août. Il a ajouté qu'il n'y aura de pression sur quiconque qui veut se présenter aux postes de secrétaire général ou de membre du bureau politique, soulignant que la porte est ouverte pour tous les candidats conformément au règlement intérieur du parti. A ce propos, des informations circulent concernant une candidature possible du directeur du cabinet du président de la République, Imed Daymi, au poste de secrétaire général du CPR, mais l'information n'a pas été confirmée. Mohamed Abbou a, d'autre part, indiqué qu'un débat est en cours actuellement autour de l'extension des prérogatives du conseil national du parti, notamment en lui octroyant la possibilité du droit de retirer la confiance à tout membre auteur de violations et de transgressions. Il a ajouté qu'il est, aussi, attendu qu'on élargisse à plus de cent membres la composition du conseil national qui en compte aujourd'hui 60 membres. Le 2e congrès du CPR se déroulera au Palais des congrès à l'avenue Mohamed-V et discutera, selon les informations fournies par Abbou, trois motions relatives au «modèle de développement», à «la législation» et à «la politique générale». Concernant le candidat du CPR pour l'élection présidentielle de 2013, Mohamed Abbou a indiqué que ce sera de nouveau Mohamed Moncef Marzouki qui bénéficie toujours, selon lui, d'une «popularité». Il a affirmé que Marzouki a démontré qu'il est «consensuel et la Tunisie a besoin, durant cette période, d'une personne de ce genre». Il a, d'autre part, attiré l'attention sur le fait que l'absence de concordance entre les décisions du parti avec celles du président de la République provisoire sur certaines questions, notamment la candidature de Chedly Ayari au poste de gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, prouve que l'institution de la présidence de la République est indépendance du parti et qu'elle est engagée à travers une ligne consensuelle avec la présidence du gouvernement et celle de l'Assemblée nationale constituante. Il a affirmé en parallèle que «pareilles décisions engagent la présidence de la République, mais pas le CPR». Fondé en 2001, le CPR est un parti social-démocrate modéré. Il a été présidé par Mohamed Moncef Marzouki, président de la République provisoire. Parmi les principaux fondateurs du parti, Imed Daymi et Mohamed Abbou qui est, actuellement, son secrétaire général après sa démission le 30 juin 2012 du poste de ministre de la Réforme administrative au sein du gouvernement provisoire. L'adhésion de Taher Hemila gelée Le bureau politique du parti du Congrès pour la République (CPR) a décidé, mercredi soir, de traduire Taher Hemila devant la commission des règlements et de geler son adhésion au parti, a indiqué à la TAP le secrétaire général du CPR, Mohamed Abbou. M. Abbou a indiqué que la décision a été prise suite aux déclarations «irréfléchies» de M. Hemila à la presse et à ses critiques à l'encontre du CPR publiés dans les journaux «sans en avoir parlé dans les réunions du parti». Taher Hemila est membre de la Constituante, élu sous l'étiquette du CPR. Il a, dans des déclarations aux médias, critiqué le président de la République, Mohamed Moncef Marzouki, ainsi que le rendement du CPR et de ses leaders. Il a exprimé, mercredi, son point de vue au bureau politique et quitté le siège du parti sans attendre la décision du gel de son adhésion au CPR.