Dans le cadre du programme «Agora-Dialogue de la ville», une formation à l'adresse des jeunes journalistes a été organisée par le Centre arabe de formation et d'études médiatiques (Cafem), les 4 et 5 octobre, à Tunis. Une dizaine de journalistes de la télévision, de la radio et de la presse écrite ont pris part à cette formation dont le thème est : «La Constitution et la protection des libertés». Quatre formateurs ont animé la session et pas des moindres, il s'agit de Omar Boubakri, maître de conférences à la faculté de Droit de Sfax, Salwa Hamrouni, maître de conférences à l'Université de Tunis, Abdelkarim Hizaoui, directeur général du Capjc, et Neïla Sellini, universitaire. Au-delà de l'apport pédagogique de la formation et grâce à une méthode interactive adoptée lors de cette session, les journalistes ayant suivi la formation ont pu échanger leurs idées et leurs expériences. Ce sont en effet quatre sujets au cœur de l'actualité et du moment historique qui ont été abordés sous divers angles : — La Constitution et la protection des libertés, animé par Omar Boubakri. — La constitutionnalisation des droits économiques, sociaux et culturels, animé par Salwa Hamrouni. — La constitutionnalisation de la liberté de la presse, animé par Abdelkarim Hizaoui. — La Constitution et la protection du sacré, animé par Neïla Sellini. Dans une phase où la Tunisie a plus que jamais besoin de journalistes avertis afin que la presse puisse jouer pleinement son rôle de quatrième pouvoir, ce type de formation vient à point nommé pour les jeunes générations de journalistes des différents médias.