Le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT) Guy Ryder, a exprimé hier, à Gammarth (banlieue nord de la capitale), la disposition de l'Organisation à aider la Tunisie, afin de faire face aux défis futurs, relatifs notamment à l'emploi des jeunes, la formation professionnelle et la création d'emplois additionnels. Il a ajouté dans une déclaration aux médias, à l'issue de sa rencontre avec le chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali, que «le contrat social signé lundi 14 janvier revêt une importance particulière pour la Tunisie durant la prochaine étape». M. Ryder a assisté lundi, à l'Assemblée nationale constituante (ANC), à la cérémonie de signature de ce contrat conclu entre le gouvernement, l'Union générale tunisienne du Travail (Ugtt) et l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica). Le document comporte cinq principaux axes à savoir : «la croissance économique et le développement régional», «les politiques de l'emploi et de la formation professionnelle», «les relations professionnelles et le travail décent», «la protection sociale» et «l'institutionnalisation du dialogue social tripartite».
