Imed Daïmi, nouveau secrétaire général du Congrès pour la République (CPR), a exprimé l'«indignation» des membres du Conseil national du parti face aux «campagnes tendancieuses» qui visent le président de la République et certains ministres du CPR, dont notamment la ministre des Affaires de la femme et de la famille. Lors d'une conférence de presse tenue, dimanche à Sousse, au terme des travaux du Conseil national du CPR, Imed Daïmi a déclaré que l'alliance établie avec «nos partenaires au pouvoir, Ennahdha et Ettakatol, est une alliance cruciale qui doit se poursuivre dans un esprit de dialogue et de consensus, sans aucune domination d'une quelconque partie sur l'autre». Il a indiqué que le CPR se concentrera, lors de la prochaine étape, sur les questions économiques et sociales, les droits et revendications légitimes des Tunisiens, notamment en ce qui concerne la lutte contre la flambée des prix et contre les réseaux de contrebande des marchandises. Imed Daïmi a indiqué que le Conseil national a examiné les activités du parti et le programme de son Bureau politique. Le Conseil national a, également, évalué le rendement des ministres du CPR ainsi que les concertations ayant précédé la formation du gouvernement de Ali Laârayedh. Par ailleurs, Imed Daïmi a indiqué que le Conseil national a affirmé la nécessité de faire preuve de neutralité dans la désignation des hauts responsables de l'Etat. «Ces nominations doivent être effectuées sur la base des compétences et dans un esprit de consensus de la part de la Troïka», a-t-il soutenu. Par ailleurs, Imed Daïmi a rappelé que les militants du CPR sont pour le projet de loi sur «l'immunisation» de la révolution, estimant que ce projet est «vital», à condition que son application se fasse de manière équitable.