Le secrétaire général du Congrès pour la République (CPR), Imed Daïmi, a annoncé, hier, que son parti participera au deuxième round de l'initiative lancée par l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) pour un dialogue national. Dans une déclaration à l'agence TAP, Imed Daimi a affirmé la volonté du CPR de bâtir une nouvelle relation avec l'Ugtt et de développer avec la centrale syndicale une relation de partenariat pour parvenir à un consensus autour des échéances de la prochaine étape qui exigent, selon lui, un climat de stabilité politique, sécuritaire et sociale. Le CPR participera également à la conférence nationale de lutte contre la violence qui se tiendra le 18 mai, a-t-il assuré. Imed Daïmi a indiqué avoir rencontré, samedi dernier, le secrétaire général de l'Ugtt, Hassine Abassi, pour lui présenter un aperçu des «accords» convenus dans le cadre du dialogue national entre les partis et des «points litigieux» soulevés au sujet de la Constitution, du calendrier politique et de la loi électorale. Pour sa part, le coordinateur général et membre du bureau politique d'Ennahdha, Abdelhamid Jelassi, a déclaré à la TAP que son parti participera au deuxième round de l'initiative de l'Ugtt du fait que «le cadre organisationnel et les principaux thèmes figurant à l'ordre du jour sont clairs». «Le mouvement Ennahdha est soucieux de participer et de soutenir toutes les initiatives nationales visant à parvenir à un consensus et permettant l'organisation d'élections libres et transparentes», a-t-il affirmé. Abdelhamid Jelassi a justifié le boycott du premier round de l'initiative de l'Ugtt par «l'absence d'un contenu clair et exhaustif» et par la non-participation d'Ennahdha à la définition de l'ordre du jour de la rencontre. Cela outre le fait, a-t-il dit, de «faire douter de la légitimité de l'Assemblée nationale constituante (ANC) par certaines parties qui se sont déclarées pour la fin de la légitimité le 23 octobre 2012».