Ce dernier-né du paysage politique s'est constitué autour de certaines personnalités politiques, économistes et quelques députés du groupe parlementaire «liberté et dignité». Selon son fondateur, Mohamed Ayachi Ajroudi, l'idée de former ce mouvement était dictée par «l'amour de la Tunisie et la volonté de servir le citoyen et de tempérer ses souffrances quotidiennes». Il a ajouté, lors d'une conférence de presse, que des hommes et des femmes, de toutes les tendances idéologiques, ont décidé d'unir leurs rangs et de former ce mouvement. «Je n'avais aucune intention d'entrer en politique, mais l'appel du devoir envers les martyrs et blessés de la révolution de la liberté et de la dignité m'a convaincu de la nécessité de répondre à l'appel et de me mettre au service de la patrie», a affirmé Ajroudi. Les membres du comité constitutif ont souligné que cette nouvelle formation politique est de tendance modérée. Ils ont réaffirmé leur souci de soutenir les blessés de la révolution et les catégories à besoins spécifiques, dont en premier les handicapés. Mohamed Ayachi Ajroudi, originaire de Gabès, est un homme d'affaires à la tête d'un groupe de 22 sociétés établies en Tunisie et dans d'autres pays, dont les Etats-Unis d'Amérique, opérant dans les domaines de l'énergie, le dessalement de l'eaux et l'immobilier.