Le secrétaire général du mouvement Nida Tounès, Taïeb Baccouche, a nié les informations selon lesquelles un accord a été conclu entre les différents acteurs politiques, au cours des négociations pour la sortie de crise, pour proposer la candidature de Béji Caïd Essebsi, président du mouvement Nida Tounès, à la présidence de la République, jusqu'à la tenue des prochaines élections. «Ces informations sont infondées, a-t-il dit, relevant qu'il s'agissait simplement de rumeurs». Il a affirmé, hier matin, dans une déclaration aux médias, au siège du parti, qu'il n'y a eu aucun rapprochement, ni lien ou coordination avec le parti l'Union patriotique libre (UPL) sur «la nomination de Béji Caïd Essebsi, à la présidence de la République», indiquant qu'il s'agissait d'une proposition de l'UPL, qui n'a pas été précédée d'un accord entre les deux partis. Baccouche a réaffirmé le soutien de Nida Tounès à l'initiative de l'Union générale des travailleurs tunisiens (Ugtt), faisant état «des positions contradictoires du mouvement Ennahdha et des déclarations ambiguës de ses dirigeants, qui ont abouti au blocage du dialogue national». S'agissant de la classification de la mouvance Ansar Echaria parmi les groupes terroristes, Baccouche a mis l'accent sur l'impératif d'appliquer la loi, d'arrêter et de poursuivre en justice les responsables des actes criminels qui avaient menacé le pays de guerre civile, rappelant que les deux gouvernements transitoires, actuel et précédent, «avaient sciemment ignoré ce mouvement» durant une longue période. Le secrétaire général du mouvement Nida Tounès a précisé que la réunion qui se tiendra aujourd'hui avec l'Ugtt et les organisations parrainant le dialogue sera consacrée à la coordination des efforts, en vue de poursuivre la pression pacifique.