Après deux nuls encourageants, les Cigognes ont rechuté dimanche à domicile face à EGSGafsa (1-2). Au-delà de la crise sportive, se pose en des termes aigus celle administrative, la gestion actuelle se transformant en chemin de croix. Le point de la situation après une première partie de saison cauchemardesque. Une défaite qui fait mal Le coach des Cigognes Mohamed Kouki pointe «les fautes collectives de placement qui ont amené les deux buts gafsiens. Par rapport à nos moyens de l'heure et au déséquilibre de l'effectif (rien que des pivots à l'axe défensif), on a su créer des occasions et bénéficier de balles arrêtées. Selliti a trouvé le montant. Mais nous devons apprendre de nos erreurs», analyse le technicien nordiste qui rappelle que Nabil Missaoui rate rarement la transformation d'un penalty. «Pourtant, c'était le contre-pied parfait, mais au bout du compte, ce ratage nous fait perdre un point précieux», regrette-t-il. IRM pour Amdouni Le demi relayeur Sabeur Mhamedi était sur le point d'effectuer son retour à 20 minutes de la fin de la partie lorsque le gardien Kaïs Amdouni s'est blessé et a dû être remplacé par le jeune Ziad. Du coup, la rentrée de Mhamedi a été annulée. Amdouni souffre d'une contusion au niveau de l'articulation de la hanche. Il sera soumis aujourd'hui à une IRM. Berrejeb en stand-by Pour des raisons disciplinaires, le vieux briscard Sabeur Berrejeb ne peut pas être aligné par le staff technique tant qu'aucune décision n'aura été prise à son sujet. D'ailleurs, dans la situation de vide «institutionnel» prévalant actuellement chez les Cigognes, qui prendra pareille décision? Une liste pour le mercato Le club n'attend plus que la date du 15 décembre et l'ouverture du marché hivernal des recrutements pour pallier les carences de l'effectif. L'entraîneur Kouki tient pour prioritaire l'engagement de défenseurs centraux, de latéraux et d'un régisseur. Avec quel argent va-t-on se placer sur le mercato quand on sait que les retards de paiement s'accumulent? Un comité de sauvetage... à sauver Le paradoxe à l'OB veut que le fameux comité de sauvetage installé pour gérer la phase transitoire menant à l'AG élective soit lui-même miné par les luttes intestines. Lotfi Abdelkefi, Mokhtar Nefzi, Moncef Fathalli et Mohamed Jaffel ne sont pas présentement sur une même longueur d'ondes. Du coup, c'est l'impasse. L'accord conclu lors de la réunion avec le gouverneur a volé en éclats. Kouki menace de partir Devant ces tiraillements, le coach se retrouve sans interlocuteur précis. «Je connais parfaitement le club et l'atmosphère de Béja, souligne le coach nordiste. On m'a confié un bien très précieux, l'Olympique. Et c'est pourquoi je ne suis pas prêt à jouer avec l'histoire de ce club. Il faut établir l'union sacrée et sauver un monument en péril. Je serais amené à partir si la situation ne change pas», prévient un coach qui ne rate aucune occasion de rappeler que revenir à la tête de la barre technique constituait à ses yeux «un devoir et une dette» envers le club de ses premières amours.