En football, ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne Il ne suffit pas de bien jouer pour gagner un match. La devise s'applique certainement au Stade Tunisien qui ne mérite pas la défaite face au Club Africain. Les malheurs des Stadistes continuent. Pourtant, avec une formation de fortune où l'entraîneur Lassaâd Dridi a essayé de colmater les brèches, le Stade Tunisien a mené la vie dure au Club Africain. Nous avons rarement vu les joueurs du club du Bardo évoluer de la sorte. C'était sans doute leur meilleure prestation de la saison. Ils n'ont, cependant, pas été récompensés la victoire leur ayant tourné le dos. Si le Stade Tunisien s'était imposé, nul n'aurait crié à l'injustice. Il manquait pourtant deux joueurs- clés, Marouane Tej, qui ne s'était pas entraîné durant toute la semaine précédant le match face au Club Africain, comme pour annoncer son probable départ vers l'Etoile Sportive du Sahel, et l'homme à tout faire de l'équipe, Oussama Sellami. En dépit de ces absences, le Stade Tunisien s'est bien comporté. Lassaâd Dridi a misé sur le volet psychologique et cela s'est vite remarqué. Les Stadistes ont entamé le match tambour battant et on les sentait capables de faire la différence. Mais la chance n'était pas de leur côté. Aujourd'hui, plus que jamais, le Stade Tunisien a besoin de renforts au niveau des trois compartiments du jeu. Nous avons entendu des noms circuler à droite et à gauche, comme les probables arrivées de Didier Lébri et Karim Awadhi. Il faudra que le comité directeur casse la tirelire. Le président du Stade Tunisien devra honorer sa parole. Aujourd'hui, c'est toute la famille stadiste qui doit se réunir autour d'une table et trouver des solutions aux problèmes. Le Stade Tunisien ne mérite pas son classement actuel et la sonnette d'alarme est tirée. Heureux Clubistes! Le Club Africain a réussi le hold-up parfait face au Stade Tunisien. Les Clubistes ont été heureux dans leur victoire. En douze journées de compétition, le Club Africain ne convainc pas encore ses supporters. Adrie Koster semble ne pas encore avoir trouvé sa meilleure formation. On dit souvent que trop de bien nuit. Le coach n'arrive pas encore à maîtriser la situation. Il y a une confusion dans les rôles, au Club Africain. Cela s'est vérifé contre le Stade Tunisien. A titre d'exemple, Koster, comme pour se justifier et offrir une titularisation à Malik Touré, l'a sacrifié sur le flanc droit de l'attaque. Or, ce joueur n'est pas un joueur de couloir. Il aurait été plus à l'aise au centre de l'attaque pour fixer les défenseurs axiaux adverses. Puis, comme pour se rattraper, Koster a remplacé Touré par Ghali qu'il a placé comme attaquant de pointe. Certes, Ghali a libéré Djabou de la pression de Rouid et Dridi, les deux défenseurs centraux du Stade Tunisien. L'Algérien a évolué un peu plus en retrait et a trouvé le champ nécessaire pour faire la différence. Koster ne doit surtout pas pavoiser, car son équipe a été dominée jusqu'à l'ouverture du score par Djabou. D'un autre côté, nous n'avons pas compris le remplacement de Salifu par Ayadi et celui de Djabou par Korbi. Le coach a essayé simplement de conserver l'avance au score de son équipe. La chance lui a souri, puisque Agrebi a su mettre les siens à l'abri en obtenant un penalty pour le Club Africain. Conclusion : le club de Bab Jedid a appris à gagner et c'est bien. Mais au niveau du rendement, le bât blesse et l'équipe est capable de mieux produire. Elle dispose de l'effectif pour.